Colloque du Centre d’études du Moyen-Orient. Abdelrahim Ali : les pays européens ont traité avec les terroristes en qualité de « combattants de la liberté »
Le journaliste, président du Centre d’études du Moyen-Orient et parlementaire égyptien Abdelrahim Ali a affirmé que les terroristes et ceux qui les financent avaient longtemps profité des contradictions politiques et idéologiques entre les pays et les axes internationaux et régionaux de notre monde contemporain.
Il a dit : « alors que le monde arabe souffrait de la multiplication des opérations terroristes dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle dernier, qui visaient les services de sécurité, les installations touristiques et les citoyens coptes d’Egypte, certains pays européens comme la Grande-Bretagne considèrent les terroristes comme des combattants de la liberté, ou dans le pire des cas comme appartenant à « l’opposition armée ».
Et de poursuivre : « Ces pays ont ouvert les portes de l’asile politique à ces terroristes, en organisant pour eux des colloques et en les invitant à parler dans des assemblées parlementaires élues comme la Chambre des communes britannique. On leur a accordé des entretiens journalistiques et on a publié leurs points de vues déclarant les gouvernements incroyants ainsi que ceux qui s’opposent à eux en matière religieuse et de croyance ».
Cela est intervenu dans le cadre des travaux du colloque du Centre d’études du Moyen-Orient dirigé par le journaliste Abdelrahim Ali, sous le titre « pour un dialogue permanent entre les deux rives de la Méditerranée ».
Le colloque discutera les questions de coopération entre l’Europe et les pays du Bassin méditerranéen et à leur tête l’Egypte, dans les domaines du terrorisme, de la lutte contre l’émigration illégale, et de l’enseignement et de l’eau.
Le colloque aura lieu en marge du Sommet des deux rives de la Méditerranée, sous le patronage du président français Emmanuel Macron et qui se tiendra à Marseille les 23 et 24 juin 2019.
Le Centre des Etudes du Moyen-Orient à Paris (CEMO) profite de cette excellente initiative française pour ouvrir à Paris les dossiers brûlants qui nuisent à la relation historique entre les nations des deux rives de la Mer méditerranée, soit selon l’étymologie latine du terme, « la mer du milieu des terres ».
Outre l’éternel conflit israélo-palestinien, source invisible de tant d’extrémisme et de violence dans le monde d’aujourd’hui, les conséquences désastreuses du fameux Printemps arabe n’ont pas arrangé les choses.