En organisant un important colloque en marge du Sommet méditerranéen: Le CEMO appelle à une coopération des pays de la Méditerranée contre le terrorisme
Après-demain lundi commencent dans la capitale française Paris les travaux du colloque du Centre d’Etudes du Moyen-Orient (CEMO) présidé par l’écrivain et journaliste Abdelrahim Ali, sous le titre : « Vers un dialogue permanent entre les deux rives de la Méditerranéen ».
Le colloque discutera les questions de coopération entre l’Europe et les pays du Bassin méditerranéen et à leur tête l’Egypte, dans les domaines du terrorisme, de la lutte contre l’émigration illégale, et de l’enseignement et de l’eau.
Le colloque aura lieu en marge du Sommet des deux rives de la Méditerranée, sous le patronage du président français Emmanuel Macron et qui se tiendra à Marseille les 23 et 24 juin 2019.
Sur le colloque:
A l’occasion de la tenue du Sommet des « Deux rives de la Méditerranée » sous le patronage du président Emmanuel Macron et qui se tiendra dans la ville de Marseille les 23 et 24 juin 2019, le Centre des Etudes du Moyen-Orient à Paris (CEMO) saisit cette excellente initiative française pour ouvrir à Paris les dossiers brûlants qui nuisent à la relation historique entre les nations des deux rives de la Mer méditerranée, soit selon l’étymologie latine du terme, « la mer du milieu des terres ».
Outre l’éternel conflit israélo-palestinien, source invisible de tant d’extrémisme et de violence dans le monde d’aujourd’hui, les conséquences désastreuses du fameux Printemps arabe n’ont pas arrangé les choses.
Le déplacement de la vague de terrorisme du sud de la Méditerranée vers le nord impose aux Occidentaux de comprendre qu’il n’est pas possible de donner la démocratie aux ennemis de la liberté.
De même, les problèmes de l’immigration, de l’environnement et de l’enseignement montrent que les pays du bassin méditerranéen sont obligés non seulement de dialoguer mais aussi de trouver les solutions appropriées.
L’initiative du président français se fonde sur le succès de l’initiative de Barcelone (novembre 1995) et sur le projet ambitieux lancé par l’ex-président Nicolas Sarkozy sous le nom d’ « Union pour la Méditerranée ».
Notre rencontre d’aujourd’hui n’est qu’un ensemble d’idées qui ne visent qu’à contribuer au dialogue qui s’ouvrira à la suite des travaux de ce sommet. L’écrivain français Albert Camus, en parfait enfant des deux rives, a dit : « En vérité, le chemin importe peu, la volonté d’arriver suffit à tout ».
Notre destin commun nous impose inéluctablement cette volonté d’arriver à une coexistence pacifique.