Le ministère égyptien des Affaires étrangères dénonce les déclarations du Bureau du Haut Commissariat des droits de l’homme autour du décès de Mohamed Morsi
Le porte-parole
du ministère égyptien des Affaires étrangères, le conseiller Ahmed Hafez, a
vivement dénoncé les déclarations faites par le porte-parole du
Haut-Commissariat des droits de l’homme autour du décès de Mohamed Morsi
Al-Ayat, lors de son jugement dans un procès d’espionnage. Le responsable
égyptien a dénoncé la tendance dudit Commissariat à délibérément politiser un
état de décès naturel.
Hafez a condamné ces déclarations
avec toutes les connotations qu’elles comportent et qui cherchent à mettre en
doute la probité de la justice égyptienne. Ces tentatives, souligne le
communiqué, sont des tentatives odieuses cherchant à porter atteinte contre
l’engagement de l’Egypte aux critères mondiaux. Ces accusations dénuées de
fondement ne révèlent qu’une ignorance totale de la réalité des faits, ce qui
constitue une affaire inacceptable de la part du porte-parole du bureau du Haut
Commissariat des droits de l’homme.
L’Egypte est consciente que des
déclarations politisées et outrancières vont de pair avec celles faites par des
Etats et des entités qui exploitent ce fait pour des raisons politiques, en se
vantant d’être les défenseurs de la démocratie et des droits de l’homme, alors
qu’ils ne commettent que des pratiques totalement contraires à la démocratie et
ne cherchent qu’à garder le pouvoir en utilisant tous les moyens, ce qui les
transforme plutôt en dictatures et régimes despotes.
Ces pays se sont transformés en
grandes prisons et en entités qui ont manipulé les élections et ont imposé leur
répétition, ajoute-t-on dans le communiqué du ministère des Affaires
étrangères. Le conseiller Hafez a affirmé que ces déclarations ne sont que des
prétentions qui manquent d’objectivité et comportent des violations aux
principes de la profession.