Le Qatar est durement critiqué pour la démocratie et les déclarations « contradictoires » de Lolwah al-Khater
La porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Lolwah al-Khater, fait face à de vives critiques de la part des élites du Golfe après un entretien controversé qu’elle a eu avec la chaîne de télévision allemande Deutschen Welle (DW). «Ses réponses semblaient contradictoires » ont déclaré de nombreux observateurs.
Alors que le Qatar marque deux ans de boycott, la porte-parole de son ministère des Affaires étrangères a tenté de nier le soutien de Doha au terrorisme. Tout le monde l’a pourtant vu bégayer alors que ses argumentations et ses justifications étaient faibles.
La porte-parole du Qatar a dans une interview face à Tim Sébastian, déclaré que le Qatar n’était pas démocratique.
En 2017, le Qatar a signé un accord avec l'Organisation internationale du Travail (OIT) pour œuvrer sur des réformes visant à améliorer les conditions de travail des employés migrants. Al-Khater a déclaré que la mise en œuvre de toutes les mesures prévues dans cet accord ferait du pays « un exemple à suivre dans la région ».
Le Qatar a été vivement critiqué par des groupes de défense des droits de l'Homme pour son traitement réservé aux travailleurs etrangers.
En février, Amnesty International avait déclaré que « les autorités risquaient de prendre du retard sur leur promesse de lutter contre l'exploitation généralisée au travail » et avait appelé
à « un système de travail mettant fin aux abus et à la misère infligés à tant de travailleurs migrants chaque jour ».
Al-Khater a déclaré que Doha avait salué le rapport d'Amnesty: « Nous traitons les critiques constructives de manière très positive ». La porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères a rejeté le point selon lequel les autorités traînaient sur les réformes. « Non, nous ne faisons pas le minimum. Nous sommes les meilleurs par rapport à notre région », a-t-elle déclaré.
« Peut-être parce qu'il n'est rien d'autre qu'un grand clown géant qui représente un minuscule pays avec un gouvernement stupide et des politiques de décharge, et quand je dis minuscule, je ne parle pas seulement de géographie », a déclaré l'un des critiques décrivant Lolwah Alkhater.
C’est dommage quand un petit pays comme le Qatar utilise sa richesse de manière destructive. Il détruit les relations avec ses voisins et aide les Houthies à maintenir les conflits (au Yémen). Le Hamas maintient les divisions, il aide la Libye à rester divisée.
En juin 2017, le quatuor arabe a accusé Doha de financer le terrorisme et a mis posé 13 conditions, parmi lesquelles le fait de fermer la chaine de télévision qatarie AlJazeera et de rompre les relations diplomatiques avec l'Iran, un allié clé.
Le gouvernement du Qatar a fermement démenti les allégations et protesté contre l'ultimatum.
En octobre 2017, le secrétaire américain au Trésor, Steve Mnuchin, s'est rendu au Qatar et a convenu de renforcer la
coopération entre Washington et Doha, notamment « dans les secteurs des activités caritatives et des services monétaires au Qatar afin d'empêcher les terroristes de continuer à les utiliser à des fins de financement illicite ».
Interrogée sur les raisons pour lesquelles elle n'avait pas encore réprimé les financements illicites, Mme Al-Khater a défendu son gouvernement, affirmant que lors d'une visite récente en 2019, Mnuchin s'était montrée positive vis-à-vis des efforts du Qatar.
« Le département d'Etat a déclaré que le Qatar devançait ses voisins. C'est un fait », a-t-elle déclaré.
Ils continuent à mentir et à déformer les faits. 11 ressortissants qataris en tête de liste annoncés par le Qatar sous la pression des États-Unis d'Amérique.
En avril 2018, la Ligue anti-diffamation a déclaré que le gouvernement du Qatar avait « continué à utiliser ses plateformes éminentes pour promouvoir des prédicateurs antisémites…».
Tim Sébastian a également demandé à la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lolwah Alkhater, si le Qatar jouait à des jeux de mots avec son soutien du Hamas, après que son propre représentant du contre-terrorisme, Mutlaq Al-Qahtani, ait déclaré en avril 2018 que « le Hamas n'etait pas une organisation terroriste ».
« Il n'y a pas un seul pays arabe qui ait désigné le Hamas comme une organisation terroriste », a déclaré Al-Khater à Sébastian. Contesté par Sébastian pour une autre définition des actes
d’attentat-suicide, Al-Khater a déclaré que ce n’était « pas acceptable », mais a refusé de l’appeler terrorisme.
« Vous voulez appeler ça du terrorisme, c'est juste. Mais le problème, c'est que vous ne traitez pas de manière juste avec les différentes parties. Nous parlons dans le contexte de l'occupation. Il y a l'occupation israélienne qui tue des gens au quotidien. »