Publié par CEMO Centre - Paris
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La mort et la dévastation .. les pertes de la présence de Daech en Syrie et en Irak

samedi 15/juin/2019 - 02:21
La Reference
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La guerre contre le groupe terroriste Daech a coûté aux pays qu'il a occupés de lourdes pertes dont la destruction des infrastructures et l'effondrement des services, en plus des pertes civiles.

En Syrie et en Irak notamment, la destructions totale a affecté le cadre de vie dans les zones libérées. Le retour des services de santé et des services administratifs dans ces zones apparait comme un objectif difficile à réaliser dans l’avenir prévisible, ce qui signifie que l'activité économique dans ces zones continuera à décliner, et que le gouvernement ne pourra pas répondre aux besoins de la population.

Selon une étude du Centre des études politiques et stratégiques d’Al-Ahram, parmi les problèmes rencontrés dans les villes libérées, il y a le refus de nombreux résidents de rentrer chez eux, craignant l’existence de poches de daech en l'absence de la sécurité de l'État dans la plupart de ces régions.

La reconstruction des zones libérées se présente comme une opération complexe à un moment où les donateurs affirment qu’aucune mesure sérieuse ne pourra être prise pour lancer les efforts de reconstruction tant que le gouvernement n’aura pas clairement rétabli la sécurité et la stabilité dans les zones en question. Les projets de réhabilitation des infrastructures menés par le Fonds monétaire international (FMI) et les Nations Unies dans la province d'Al-Anbar semblent insuffisants pour faire face à la destruction dans la ville.

Outre les pertes matérielles subies par ces pays, la campagne contre Daech a coûté la vie à des milliers de civils. La coalition anti Daech dirigée par Washington a déclaré fin mai, que plus de 1 300 civils ont été tués par « inadvertance » durant les raids en Syrie et en Irak depuis le début des opérations contre Daech en 2014.

La Coalition internationale a également annoncé dans son communiqué avoir lancé 34 502 raids entre août 2014 et la fin avril cette année. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, plus de 3 800 civils, dont environ 1 000 enfants, ont été tués lors de raids menés par la coalition internationale en Syrie seulement. La Coalition internationale, pour sa part, souligne qu'elle prend les mesures nécessaires pour réduire les risques latifs à la vie des civils.

La condamnation à mort attend les tueurs des deux touristes européennes au Maroc

Dans le cadre du procès des trois terroristes impliqués dans l'assassinat des deux touristes européennes, une danoise et une norvégienne au Maroc, le principal accusé Abdel Samad Al-Joud, un vendeur de 25 ans, a comparu vendredi devant le tribunal de Sala, près de Rabat. Il a déclaré regretter son geste et a reconnu avoir coupé la tête de l'une des victimes.

Al-Joud est accusé d'assassinat et est passible de la peine de mort. Les trois hommes avaient exécuté leur crime dans une zone isolée des montagnes de l'Atlas en décembre dernier.

Les médias français ont publié un reportage sur l'arrestation d'Al-Joud en raison de ses tentatives de rejoindre Daech en Syrie en 2015. Alors qu'il se trouvait en prison il a fait la connaissance de beaucoup de personnes, mais il a nié avoir diffusé l’idéologie extrémiste. Al-Joud vendait le jus d'orange devant une mosquée de la ville de Marrakech. Et il a décidé un jour d’adopter la doctrine du djihad et prendre pour cible des étrangers.

Louisa Jaspersen, une danoise de 24 ans et Marin Oland, une Norvégienne de 28 ans, ont été retrouvées décapitées dans une zone montagneuse isolée le 17 décembre dernier. Les deux jeunes filles étaient étudiantes dans une université norvégienne,

Une vidéo montrant la décapitation de l'une des jeunes filles a été largement diffusée sur les réseaux sociaux. La police norvégienne a confirmé la véracité de la vidéo. Au Danemark, un acte d'accusation a été déposé contre 14 personnes.

Un responsable de la sécurité a déclaré à l'Agence France-Presse que les membres de la cellule avaient été inspirés par l’organisation Daech, mais qu'ils n'avaient pas établi de liens directs avec le groupe extrémiste en Syrie où ce dernier contrôlait plusieurs régions depuis sa fondation en 2014. L'un des accusés a été entendu sur la vidéo répétant la phrase « Ennemis d’Allah ». Il a déclaré à la cour : « Cet assassinat était en représailles du meurtre d’éléments de Daech en Syrie ».


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