Florence Parly : "Daesh n’est pas une armée qui se rend, c’est une armée qui attend son heure"
La ministre des armées, Florence Parly, était en visite à Pau ce jeudi auprès des forces spéciales. Elle a déclaré que la France restera engagée dans la lutte contre le terrorisme au Sahel et au Levant.
La ministre des Armées a rappelé que la lutte contre le terrorisme serait encore longue.
En visite ce jeudi au commandement des forces spéciales à Pau, en compagnie notamment du chef d’état-major des armées François Lecoîntre, Florence Parly a donc tenu à confirmer que la France restera engagée. La présence française au Levant et au Sahel est appelée à durer.
Malgré la victoire de la coalition internationale en Syrie contre l'Etat Islamique, l’organisation terroriste n’a pas disparu, tout comme Al-Qaïda.
Florence Parly s’est exprimée sur ce sujet sensible :
"Cet ennemi est là pour durer. Il joue le temps long. Il mise sur la jeunesse. Tout est pensé pour fabriquer, pour penser en secret la prochaine génération de tueurs. […] Daesh n’est pas une armée qui se rend, c’est une armée qui attend son heure".
Florence Parly a également abordé une innovation qui pourrait concerner à l’avenir les missions de la France dans la lutte contre le terrorisme :
"Fédérer des forces spéciales de différents pays afin de soutenir l’effort de nos forces spéciales au Sahel par exemple. C’est une initiative extrêmement prometteuse. Il s’agit d’être résilient dans la durée et d’illustrer le principe de solidarité qui fonde l’union européenne. Ce qui est certain, c’est que la qualité, l’excellence, de nos forces spéciales est un élément extrêmement fédérateur pour constituer cette union."