Publié par CEMO Centre - Paris
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Le Qatar construit sa vaine gloire footballistique avec le sang de la main-d’œuvre émigrée

lundi 10/juin/2019 - 01:09
La Reference
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Le Qatar a fait venir des centaines de milliers de travailleurs de divers pays arabes et asiatiques pour construire les stades et les infrastructures énormes dont il a fait la publicité, et qui cachent de nombreux

problèmes relatifs au mauvais traitement des travailleurs, au milieu d’un silence international total. Cela a poussé ces derniers à manifester à plusieurs occasions pour exiger leurs droits. C’est ainsi que des activistes des réseaux sociaux ont publié le 22 avril 2019 des images d’une protestation des ouvriers du bâtiment travaillant sur les stades de la Coupe du monde réclamant le paiement de leurs salaires, et protestant contre leurs mauvaises conditions de vie et l’absence de services de soins.

A la suite de cela, nombre d’organisations de droits de l’homme dans le monde ont déposé des plaintes auprès du Haut-Commissaire des nations unies aux droits de l’homme, de la Commission des droits de l’homme du Parlement européen, et du président de la FIFA, contre le régime qatari.

Pour sa part, Amnesty International a publié en septembre 2018 un communiqué sur la situation des travailleurs étrangers participant à la construction des stades de football accueillant la Coupe du monde, affirmant : « Des dizaines de travailleurs n’ont pas touché leurs salaires depuis des mois, étant donné des problèmes de liquidité rencontrés par le régime qatari ».

De son côté, le Qatar a répondu en décembre 2018 que la main-d’œuvre émigrée au Qatar touchait pleinement ses droits et que rien ne confirmait les affirmations de mauvais traitement.

Pourtant, les contradictions sont apparues dans les déclarations qataries, le président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères Mohammad Abdel Rahman Al Thani ayant affirmé en février 2019 l’existence de problèmes importants dans les rapports avec les travailleurs, ajoutant que son pays essayait d’améliorer la situation de la main-d’œuvre émigrée et les lois qui la concernent.

 

                                                                                             

 


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