Selon le directeur de l’ONG Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, l’explosion a également fait plus de 20 blessés. L’organisation, basée au Royaume-Uni et disposant d’un vaste réseau de sources en Syrie, avait fait état de 17 morts dans un bilan précédent.
Quatre enfants parmi les morts
« L'explosion s'est produite alors que de nombreuses personnes quittaient les prières du soir », a indiqué M. Abdel Rahmane, précisant que quatre enfants figurent également parmi les morts. Quinze civils figurent parmi les victimes, et quatre corps n'ont pas été identifiés, selon lui.
L’attaque dans cette ville au cœur d’une zone d’influence turque de la province d’Alep n’a pas été revendiquée.
L’explosion survient au lendemain d’une attaque similaire qui a fait dix victimes à Raqqa, l’ex-« capitale » du groupe État islamique (EI) en Syrie. Le groupe l’avait d’ailleurs revendiquée.
« Bouclier de l'Euphrate »
En 2016, la Turquie avait lancé une opération baptisée « Bouclier de l'Euphrate », pendant laquelle elle avait pris le contrôle d'un territoire de plus de 2 000 km2 dans le nord de la Syrie, incluant la ville d'Azaz. L’organisation terroriste avait alors été chassée de cette zone, empêchant aussi au passage une avancée des forces kurdes.
Ankara y maintient depuis des troupes et des forces de renseignement, et soutient les forces de police locales.