Quelque 10.000 manifestants, notamment des médecins, enseignants et étudiants, réclamaient l’abandon de deux décrets gouvernementaux prévoyant, selon eux, une privatisation des services de santé et d’éducation. La police a fait usage de gaz lacrymogène.
A l’ambassade, des pompiers sont venus éteindre le brasier qui a détruit la porte sans endommager le bâtiment. Après l’incident, la mission diplomatique a publié un communiqué demandant “à tous les Honduriens de s’abstenir d’actes de violence”.
Selon la police, un homme âgé de 23 ans a été arrêté. Des manifestants ont accusé des “infiltrés gouvernementaux” d’avoir provoqué l’incident.
Le bureau du Haut-commissariat de l’ONU aux droits de l’homme à Tegucigalpa a fait part de sa “préoccupation vis-à-vis de l’utilisation d’une grande quantité de gaz lacrymogène” et de “l’usage d’armes à feu par une partie des forces de l’ordre” qui a fait deux blessés.
La veille, des manifestants qui se dirigeaient vers l’aéroport de la capitale avaient également été aspergés de gaz lacrymogène et les vols internationaux avaient dû être suspendus durant quelques heures.
Des barrages routiers organisés par des manifestants ont été signalés jeudi et vendredi ailleurs dans le pays.