Publié par CEMO Centre - Paris
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Après ses erreurs répétées: les Yéménites mettent fin à la mission de Griffiths

lundi 27/mai/2019 - 04:22
La Reference
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Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a informé le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres dans une lettre datée du 24 mai 2019 que le peuple yéménite n’accepterait la poursuite de la mission de l’envoyé des Nations unies pour le Yémen Martin Griffiths qu’à la condition que des garanties soient fournies pour empêcher la répétition des erreurs commises.

Le président a affirmé en particulier que Martin Griffiths avait insisté durant toute sa mission pour considérer les Houthis comme un gouvernement parallèle au gouvernement légitime, en organisant des rencontres avec eux, ce qui est en contradiction avec la résolution 2216.

Cela intervient suite à l’intervention de Griffiths devant le Conseil de sécurité, lors de sa session la semaine dernière, au cours de laquelle il a

fait l’éloge du retrait unilatéral des Houthis des ports d’al-Hudayda, bien que ce retrait n’ait pas été effectif.

Notons que Griffiths n’est pas le premier envoyé des Nations unies au Yémen à faire preuve de mauvaises intentions vis-à-vis du peuple yéménite en soutenant ouvertement les milices houthies. C’est ainsi que Jamal ben Omar avait avant lui insisté sur la nécessité de permettre une participation politique aux Houthis, malgré leurs crimes, avant d’être démis de ses fonctions en 2015. Et de même après lui le Mauritanien Ismaïl Ould Cheikh Ahmad, qui avait appelé à une conciliation entre l’Etat yéménite et les milices houthies, à travers la conférence de Genève, en affirmant que le fait de considérer les Houthis comme représentant une partie du peuple yéménite était de nature à favoriser une solution politique à la crise.

Et en 2018, c’est Martin Griffiths qui est désigné à ce poste par le secrétaire général des Nations unies, et qui manifeste à son tour sa partialité en faveur des Houthis malgré leurs crimes contre le peuple yéménite et leurs efforts pour faire échouer l’Accord de Stockholm entre les parties en conflit au Yémen.

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