Publié par CEMO Centre - Paris
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L’allégeance des étudiants étrangers d’al-Azhar : comment le fondateur des Frères musulmans en est-il arrivé à l’illusion de la direction (Ustadhiya) du monde ?

vendredi 24/mai/2019 - 04:12
La Reference
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Les publications des pionniers du groupe des Frères musulmans ont expliqué comment fonder des branches du groupe en dehors d’Egypte par le biais des étudiants étrangers venus étudier à l’université d’Al-Azhar et qui avaient des contacts avec le « département de la communication internationale » fondé par al-Banna.

Djibouti fut le premier pays où les Frères fondèrent une branche de leur groupe en 1932, par le biais des étudiants de ce pays rentrés chez eux après avoir fini leurs études à Al-Azhar. Ce fut le cas ensuite de l’Afrique du sud et du Yémen, puis du Nigéria.

Plus récemment, en septembre 2015, des rapports de sécurité publiés par le journal Ach-Charq al-Awsat ont indiqué que le groupe des Frères avait utilisé les étudiants étrangers dans des activités subversives après la révolution du 30 juin 2013 ayant renversé le régime des Frères musulmans, et leur avait permis de partir pour la Turquie et à partir de là, vers les zones de combat en Syrie.

De son côté, le sous-secrétaire d’Al-Azhar Abbas Chouman – institution qui octroie plus de 1200 bourses d’études par an aux musulmans de plus de 100 pays sans discrimination – a annoncé une série de mesures prises par cette institution après l’adhésion de certains étudiants étrangers au groupe des Frères musulmans, affirmant que tout étudiant dont l’appartenance aux Frères ou à une organisation takfiriste était prouvée se voyait interdire toute activité dans l’Université d’al-Azhar, dans la ville des missions islamiques ou dans les instituts azharistes.

Notons aussi que des camps d’été pour les étudiants étrangers d’al-Azhar sont organisés, comprenant des séminaires culturels, des cours d’informatique ou de gestion des affaires, outre des cours de religion, pour confirmer le caractère modéré d’Al-Azhar et de ses méthodes.

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