Publié par CEMO Centre - Paris
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Le terrorisme et les Kurdes ..le plan d'Erdogan pour récupérer Istanbul

mercredi 22/mai/2019 - 03:46
La Reference
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Les journaux d'opposition turcs ont fait part de leur inquiétude face aux déclarations du ministre de l'Intérieur, Suleiman Suwailo, sur les activités des organisations terroristes en Turquie, indiquant notamment qu'Istanbul n'avait pas été témoin d'attaques terroristes ni d'attentats à la bombe depuis le 31 janvier 2016, ce qui signifie que la population est en sécurité depuis deux ans et demi. « L’organisation Daech est très active en Turquie. La Turquie se bat contre le PKK d'un côté et Daech de l'autre », a déclaré le ministre turc. Ces propos s’inscrivent dans le cadre du plan d’Erdogan pour regagner la municipalité d'Istanbul, un plan qui consiste à utiliser les Kurdes et Daech comme un épouvantail. « Toutes nos unités et les services de renseignement opèrent à pleine puissance », a déclaré le ministre turc. Et d’ajouter « Nous ne devons pas permettre la déstabilisation de la Turquie ». Le journal « The Pulse of Turkey » a rappelé que l'organisation terroriste Daech a tué 34 Kurdes en 2015 dans la ville de Saruj, frontalière de la Syrie, puis le PKK a tué ce jour là deux policiers en raison de leurs liens présumés avec Daech. Les attaques mutuelles entre le PKK et le gouvernement turc se sont ensuite multipliées. L’Est de la Turquie est devenu un champ de bataille sous prétexte de lutter contre le terrorisme. Et Erdogan réussit à être réélu le 1er novembre 2015 grâce aux votes islamistes et nationalistes, après avoir échoué à former la majorité parlementaire nécessaire pour former un gouvernement lors des élections du 7 juin.

Selon The pulse of Turkey, le premier ministre de l’époque, Ahmed Davodoglu, avait fait des déclarations sensationnelles devant un rassemblement de lusieurs dizaines de milliers de citoyens suite à un attentat perpétré dans la capitale Ankara en 2015 parDaech. Davoduglu avait déclaré : « Nous avons organisé un sondage après le massacre terroriste d’Ankara pour prendre le poul de l’opinion publique et nous avons alors constaté que le soutien à notre parti avait augmenté ». The pulse of Turkey affirme que les mises en garde desresponsables turcs suscitent les craintes et révèlent le plan diabolique du gouvernement turc pour reprendre la municipalité d’Istanbul.


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