Publié par CEMO Centre - Paris
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Etats-Unis: Donald Trump réaffirme son opposition à l’avortement

dimanche 19/mai/2019 - 03:22
La Reference
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Le président américain Donald Trump s’est déclaré samedi « profondément pro-vie » tout en se disant favorable à des exceptions pour les grossesses résultant d’un viol ou d’un inceste et celles mettant en danger la vie de la mère, après l’adoption par plusieurs Etats américains de restrictions sur les avortements. Soit « la même position que celle adoptée par Ronald Reagan », a expliqué Donald Trump dans un tweet.

Le président a fait part de son point de vue sur l’avortement quelques jours après l’interdiction par l’Alabama (sud) de tous les avortements sauf en cas de danger mortel pour la mère, avec des peines pouvant aller jusqu’à 99 ans de prison pour les médecins. La question de l’interruption volontaire de grossesse sera au cœur de la prochaine présidentielle américaine en 2020.

 

 

Guerre judiciaire à venir   

Donald Trump a conquis la droite religieuse, initialement sceptique au sujet de ce milliardaire divorcé, en promettant de nommer des juges opposés à l’avortement au sein de la plus haute juridiction du pays. Depuis son élection, le président a fait entrer deux magistrats au sein de la Cour suprême, Neil Gorsuch et Brett Kavanaugh, si bien que les juges progressistes y sont désormais minoritaires (quatre sur neuf).

La droite religieuse espère désormais que la Cour, forte de sa nouvelle majorité conservatrice, reviendra par petites touches sur sa décision historique de légaliser l’avortement. Après l’Alabama, le Missouri a interdit cette semaine l’avortement à partir de huit semaines de grossesse.

Toutes ces lois sont en contradiction flagrante avec l’arrêt « Roe V. Wade » de 1973 (qui garantit le droit des Américaines à avorter tant que le foetus n’est pas viable (vers la 24e semaine de grossesse). Elles devraient donc être rapidement bloquées par des tribunaux. Mais leurs promoteurs ne comptent pas en rester là, ils ont fait savoir qu’ils enchaîneraient les recours jusqu’à atteindre la Cour suprême, qu’ils espèrent convaincre de revenir sur sa décision de 1973.



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