Pour la troisième fois, le Qatar échoue lors de l’Examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme de Genève
Les scandales du régime qatari continuent au niveau des droits de l’homme.
C’est ainsi que lors de l’Examen périodique universel de Genève, les organisations de droits de l’homme ont montré que le Qatar n’avait pas ratifié jusqu’à maintenant les accords internationaux de protection des droits des travailleurs émigrés et des membres de leurs familles, ainsi que les accords relatifs à la protection des individus contre les disparitions forcées.
Le régime qatari n’a pas signé non plus les premier et second Protocoles facultatifs du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, non plus que le Protocole facultatif du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, et le Protocole facultatif de la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou humiliants.
Par ailleurs, bien que le Qatar ait approuvé la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes en 2009, il continue d’émettre des réserves sur les articles 2 (paragraphe A), 9, 15, 16 et 29.
Concernant la Convention de lutte contre la torture et autres peines et traitements cruels, inhumains ou humiliants, qu’il a ratifiée en 2000, il a émis des réserves sur les articles 1 et 16, outre les réserves émises sur les articles 2 et 14 de la Convention des droits de l’enfant, ratifiée en 1995. Ce qui prouve que le régime qatari ne veut pas approuver ces conventions internationales, pour ne pas être tenu de les appliquer et continuer à exploiter la main-d’œuvre émigrée pour exécuter ses projets de développement, comme les stades de football qui accueilleront les matchs de la Coupe du monde