En leur retirant leur nationalité, le Qatar punit les tribus qui refusent le « terrorisme du régime qatari
La famille régnante du régime qatari déverse sa colère contre les tribus qui refusent son soutien au terrorisme, et son financement des organisations extrémistes, en retirant à leurs membres leur nationalité.
C’est ainsi que Doha a privé le poète Mohammad ben Futays al-Marri de sa nationalité, en prétextant son soutien à l’Arabie saoudite au détriment du gouvernement qatari, ainsi qu’au Cheikh Chafi ben Nasser ben Hamoud Al Chafi al-Hajiri, après qu’il eut condamné sa politique vis-à-vis des pays du Conseil de coopération du Golfe.
Le Cheikh a affirmé que cette décision lui était parvenue après sa rencontre avec le prince héritier d’Arabie saoudite, en compagnie de cheikhs de tribus, et que les membres de la tribu des Bani Hajir représentaient le quart des habitants du Qatar, et une part importante des employés des sociétés publiques et privées, et avaient joué un rôle éminent dans la fondation de l’Etat.
D’un autre côté, le Qatar octroie la nationalité à des criminels ayant fui leur pays d’origine pour diverses causes, comme l’espionnage et la trahison.
Mohammad ben Futays al-Marri avait qualifié ceux qui s’en prenaient à l’Arabie saoudite depuis le début de la crise de « canailles ».
Et en septembre 2017, les autorités qataries ont décidé de retirer sa nationalité au cheikh de la tribu Al-Murra, Taleb ben Lahoum ben Churaym et à environ 50 membres de la tribu, et de séquestrer leurs biens.