Le Conseil des droits de l’homme de Genève demande au Qatar de cesser les violations
De nombreux pays du Conseil des droits de l’homme de Genève ont demandé au régime qatari de cesser ses violations contre son peuple et contre la main-d’œuvre étrangère.
Cela est intervenu lors de l’examen par le Conseil de son rapport devant l’équipe concernée par le mécanisme d’examen périodique universel.
L’intervention la plus importante a concerné la violation par le Qatar des droits de l’homme.
Au début, le ministre qatari des Affaires étrangères a dit que son pays subissait un embargo inique de la part de certains pays de la région, mais divers pays ont prouvé qu’il y avait des violations des droits de l’homme au Qatar, exigeant la liberté de déplacement, de résidence et de propriété privée, et le droit au travail, à l’enseignement, à la santé et au développement pour le peuple qatari.
La première demande est venue de la Syrie, qui a exigé du Conseil des droits de l’homme de Genève les mesures nécessaires pour lutter contre le terrorisme, et renforcer les efforts visant à interdire la traite des êtres humains, et la promulgation de législations pour lutter contre la violence contre les femmes.
Quant à l’Arabie saoudite, elle a demandé à la délégation qatarie de prendre les mesures nécessaires pour restituer les biens séquestrés appartenant à la tribu d’al-Ghafran, en recommandant l’annulation des obstacles empêchant les Qataris de faire le pèlerinage. L’Irak a pour sa part demandé de cesser la discrimination entre les sexes en matière d’enseignement, et de mettre fin à la violence conjugale.
La Norvège a demandé à la délégation qatarie au Conseil des droits de l’homme de prendre les mesures juridiques pour protéger les employés de maison, quant au sultanat d’Oman, il lui a demandé de donner davantage de droits à la femme aux niveaux politique et économique et de développer une politique éducative globale pour les enfants handicapés.
L’Irlande a demandé à la délégation qatarie d’annuler définitivement la peine de mort, et le Liban lui a demandé de renforcer les législations relatives aux soins de santé et au fait de garantir qu’ils bénéficient à tous sans discrimination.