Risque d’une guerre en Libye
Les affrontements sanglants entre l'armée nationale libyenne dirigée par le maréchal Khalifa Haftar et le gouvernement de réconciliation nationale dirigé par Fayez al-Sarraj sont entrés dans une nouvelle phase: les attaques aériennes sur la carte du conflit ont été démontrées par le gouvernement Al-Wefaq, qui menace de rendre la confrontation plus sanglante.
Le porte-parole de l'armée nationale libyenne Ahmed al-Mesmari a annoncé l'interdiction de voler dans l'ouest du pays, dans le cadre de l’opération « déluge de dignité », en tant que zone d'opérations militaires interdite aux forces aériennes. Al-Mesmari a menacé de frapper tout aéroport a partir duquel des avions militaires seraient débarqués pour attaquer les forces de l’armée nationale libyenne.
« La région occidentale est une zone d'opérations militaires où aucun avion de guerre ne sera piloté. Aucun avion dans la région ne sera considéré comme une cible hostile et l'aéroport d'où il décollera sera immédiatement touché », a-t-il déclaré.
La Tripoli Protection Force, une coalition de factions armées fidèles au gouvernement d’El-Wefaq, a confirmé sur sa page Facebook que les raids aériens contre l'armée nationale avaient été lancés depuis l'aéroport de Mitika.
L’annonce a coïncidé avec la restauration du contrôle des forces armées libyennes sur l’aéroport de Tripoli et le lancement d’opérations visant à sécuriser le périmètre de l’aéroport. Elle a considéré l’armée libyenne comme un point de départ pour contrôler d’autres sites vitaux dans la capitale libyenne, Tripoli, dans les prochaines heures.
Le bureau d'information militaire des forces de l'armée nationale libyenne a informé les forces du maréchal Khalifa Haftar d'une attaque aérienne à environ 50 km de la capitale libyenne Tripoli, plus précisément à Aziziyah, à l'ouest de la Libye, et les forces ont été touchées par des frappes aériennes dans les régions Mzdah et du Marché de jeudi, au sud de Tripoli, selon France 24.