Les voleurs d’Ankara.. la corruption du fils d’Erdogan s’étend aux waqfs
Des enquêtes
sur les problèmes de corruption réalisées durant les derniers mois ont révélé
que Bilal Erdogan, le fils du président turc, avait mis la main sur les biens
publics de Turquie avec l’aide de nombre de collaborateurs de son père, dont le
secrétaire général de l’administration des Waqfs qui lui a octroyé des terres
et des bâtiments pour une période de 49 ans sans contrepartie.
Bilal Erdogan
dirigeait une institution qu’il prétendait être caritative dans le but de
former les jeunes, mais ce waqf s’est rapidement étendu pour comprendre 21
logements étudiants, 3 centres d’accueil et 160 millions de lires, et il a
commencé ses projets d’investissement dans les universités, et les jardins
d’enfants, pour former une génération qui lui soit fidèle à lui et à son père.
C’est ainsi
que Bilal a transformé le waqf en couverture pour ses transactions suspectes et
ses opérations de blanchiment d’argent.
Les enquêtes
ont indiqué que Bilal possédait d’énormes richesses qu’il a accumulées en
utilisant le nom Erdogan, et malgré les affirmations de son père selon
lesquelles son fils est un simple investisseur dans le domaine de
l’alimentation, le député du parti du peuple républicain Barich Yardach a
révélé que Bilal Erdogan possédait 15 restaurants et non pas 5 comme il le
prétendait, et qu’il avait conclu des transactions avec une société brésilienne
pour importer du café.
Bilal a aussi
sous couvert de waqf mis la main sur 15 feddans des bords du lac de Sapanca,
l’une des meilleures régions de Turquie, sous le prétexte d’élargir son waqf
pour servir le peuple turc.
Notons que Bilal
Erdogan est née en 1981 et que bien que ce ne soit pas le fils aîné du
président, il a été le plus actif ces dernières années.