Ce samedi à Bagdad, il sera question de lutte contre le terrorisme, de coopération régionale et de développement politique et économique. Les chefs de Parlement saoudien, koweïtien, syrien, jordanien et turc seront autour de la table ainsi qu'un haut responsable iranien.
Ces discussions devraient aboutir sur une déclaration commune. Il faudra pour cela que les rivaux de longue date arrivent à mettre de côté les tensions : l'Arabie saoudite et l'Iran notamment, mais aussi l'Arabie saoudite et la Syrie.
Cela fait plusieurs mois que les autorités irakiennes opèrent des rapprochements avec leurs voisins, pour montrer clairement qu'ils ne choisiront pas leur camp et faire ainsi valoir leur souveraineté.
Depuis l'annonce de la victoire des forces irakiennes contre l'organisation État islamique il y a bientôt deux ans, l'Irak est entré dans une période de transition. Le pays morcelé et déchiré ne peut se permettre de subir les querelles de ses voisins sur son territoire.
Il en va aussi bien de sa stabilité économique que sociétale puisque la Turquie, comme l'Arabie saoudite et l'Iran tentent tous trois d'influencer la politique, mais aussi les communautés qui forment la population irakienne.