Les gardes d’Erdogan attaquent des manifestants pacifiques à Washington
Dans ce qui parait être une intimidation
politique, les forces de sécurité du président turc Recep Tayyip Erdoğan ont
attaqué plusieurs manifestants à Washington. Le président turc, Recep tayyip
Erdogan, avait critiqué l'arrestation de ses gardes du corps par les Etats-unis
l’année dernière.
Erdogan a
défendu les pratiques barbares de ses agents de sécurité, malgré leur
implication apparente dans les attaques contre des pacifiques manifestants à
Washington, un scandale politique qui révèle le vrai visage de la politique
turque.
Les
procureurs américains ont accusé plusieurs dizaines d'agents de sécurité et de
policiers turcs d'avoir agressé des manifestants à Washington lors de la visite
d'Erdogan dans la capitale des États-Unis.
Les médias américains ont rapporté que les attaques, filmées et
publiées dans les médias internationaux, ont fait 11 blessés devant la
résidence de l'ambassadeur turc.
Cette
attaque barbare a provoqué des tensions entre Ankara et Washington. La Turquie
a tenté de se dérober à sa responsabilité dans ce crime et a reproché aux
manifestants de « déclencher
des violences ». Le chef de la police de Washington a qualifié de « lâche et illégale »
l'attaque brutale des gardes du corps turcs contre les manifestants pacifiques.
Erdogan a accusé les États-Unis affirmant prétedant que le pays
est sous la protection de l'organisation terroriste du PKK. Le secrétaire
d'Etat américain a déclaré que les accusations portées contre certains éléments
de la sécurité d'Erdogan véhiculaient un message clair à la Turquie.
Il convient de noter que depuis la tentative de coup d'État
prétendue par Erdogan, la Turquie a limogé 150 000 fonctionnaires dans une
tentative d’éliminer l'opposition turque. Environ 50 000 personnes ont été
arrêtées par le régime.
Les
autorités turques accusent Fathullah Gulen, basé aux États-Unis, d’avoir
fomenté le coup d’Etat mais ce dernier nie toute implication, affirmant qu'il
s'agit d'une mise en scène d'Erdogan pour raffermir sa dictature.