Daech… Un instrument qataro-turc pour entraver la progression de l’armée libyenne à Tripoli
Nahla Abdel
Muneim
L’armée nationale
libyenne a annoncé le mardi 9 avril, dans le cadre des combats qu’elle mène
pour nettoyer le pays du terrorisme, la liquidation du groupe terroriste qui a
exécuté une attaque terroriste dans la région d’al-Fuqaha à Al-Djoufrah au
centre du désert libyen.
Daech avait
publié un communiqué sur ses chaînes d’information sur Telegram dans lequel
elle revendiquait l’attaque terroriste contre le village d’al-Fuqaha, qui a
fait deux morts : le chef du Conseil local de la zone Ahmad Sassi, et l’un
des hommes de la Garde municipale Abdel Kafi Ahmad.
Les éléments de
Daech qui ont exécuté l’attaque ont coupé les communications plusieurs heures,
ainsi que le courant électrique dans le village, avant de se diriger vers les
maisons des victimes, et d’ouvrir le feu sur elles. Puis ils ont mis le feu aux
maisons, avant que Daech n’annonce que ses éléments étaient revenus sains et
saufs dans ses camps.
Cette opération intervient
alors que l’armée nationale libyenne mène des combats pour libérer la capitale
Tripoli des terroristes de Daech et d’Al-Qaïda et des groupes soutenus par les
Frères musulmans avec l’aide du Qatar et de la Turquie, ce qui a poussé
certains à affirmer que le but de l’opération était d’alléger les coups portés
aux groupes extrémistes à Tripoli.
Quant à Ahmad
Amer, expert sur la Libye, il affirme que l’attaque d’al-Fuqaha intervient
suite à des ordres donnés à l’organisation Daech par le Qatar et la Turquie,
qui la financent pour détruire le pays, dans le but de faire apparaître l’armée
libyenne comme si elle ne contrôlait pas la situation, et d’ouvrir de nouveaux
fronts. Il a ajouté que l’attaque, malgré son caractère limité, a été exploité
médiatiquement par la chaîne Al-Jazira et les autres médias qui en dépendent,
dans le but de faire échouer les efforts de l’armée libyenne.