Libye : Complot turc et soutien aux terroristes
Les trafics de cargaisons d’armes vendues aux groupes
armés par la Turquie ont révélé le rôle destructeur d’Ankara en Libye, et en
février 2019, des blindés de combat et 9 voitures 4x4 blindées ont été saisis à
l’aéroport de Khoms en provenance de Turquie.
De son côté, le porte-parole de l’armée nationale
libyenne Ahmad Al-Mismari a accusé la Turquie d’accueillir des réunions de
responsables alliés à Al-Qaïda ou au groupe des Frères, dans le but d’affronter
l’armée nationale libyenne après son annonce de l’opération Déluge de dignité à
Tripoli.
La Turquie présente en effet un soutien aux milices
armées en Libye, et le gouvernement turc a fourni des services logistiques
divers et ouvert des lignes aériennes directes entre Ankara, d’une part, et
Misrata et l’aéroport de Mitiga à Tripoli.
Quant à l’expert de la Libye, Abdel Sattar Hatita, il a
affirmé à Al-Marga’ que la Turquie traitait avec la Libye selon deux axes :
un « de renseignements militaires » et l’autre économique. Du point
de vue militaire, les renseignements turcs ont transporté les combattants de
Daech jusqu’au port de Misrata et ensuite jusqu’à la capitale Tripoli, pour
affronter l’armée libyenne après le lancement de l’opération Déluge de dignité.
Et du point de vue économique, la Turquie tente de
s’approprier une part du gâteau libyen après la fin du conflit actuel, dans le
cas d’une partition du pays ou du maintien du gouvernement d’entente nationale
dépendant du groupe des Frères.