Gilets jaunes : à quoi faut-il s’attendre samedi pour l’acte 22 ?
Une nouvelle fois, des appels à se rassembler ont été lancés dans plusieurs villes. Certaines ont déjà pris des arrêtés d’interdiction de manifester.
Nouveau samedi de mobilisation pour les Gilets jaunes. Alors que le nombre de manifestants baisse de semaine en semaine (selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, mais aussi du Nombre jaune, compteur lié aux Gilets jaunes), des appels à se rassembler ce samedi ont de nouveau été publiés sur les réseaux sociaux.
A Paris, une page « Paris Englouti Par Un Tsunami Jaune ! » a été créée sur Facebook, mais elle compte peu de participants déclarés (près de 300, tandis que 1 400 internautes se disent « intéressés »). Un collectif d'associations, dont Amnesty International et la CGT, a par ailleurs appelé à se rassembler place de la République pour dénoncer la loi anti-casseurs.
D’autres appels de Gilets jaunes à manifester, rassemblant davantage de soutiens, ont aussi été publiés pour Bordeaux, Lyon, Chartres ou encore Toulouse. Dans cette dernière ville, les organisateurs annoncent « une journée noire et de mobilisation nationale pour lutter contre Macron et son monde ».
Deux des figures du mouvement, Maxime Nicolle et Priscilla Ludosky, avaient annoncé il y a quelques jours leur présence dans la ville de Haute-Garonne, et pourraient donc y être présents. Eric Drouet avait aussi indiqué dès fin mars que « le 13 ou le 14 avril, c’est à Toulouse ».
Plusieurs arrêtés anti-manifestations
De son côté, Jérôme Rodrigues, autre « leader » des Gilets jaunes, très populaire au sein du mouvement, a partagé sur sa page Facebook un visuel « Bienvenue chez les Ch’tis ». Il appelle à se rassembler dès ce vendredi soir à Dunkerque (Nord) et samedi à Lille.
Lille, comme d’autres villes, a déjà pris un arrêté d’interdiction de manifester. Son centre sera inaccessible à cause « des débordements systématiques caractérisés par des dégradations volontaires et des violences graves à l’encontre des forces de l’ordre » ces dernières semaines, a justifié le préfet de région, Michel Lalande.
Mêmes dispositions à Lyon, où un périmètre sera interdit de 13 heures à 20 heures. « Nous observons une diminution régulière du nombre de manifestants et le maintien des individus les plus radicaux », a justifié la préfecture du Rhône dans un communiqué.