Tripoli : Les combats se poursuivent
Malgré des appels internationaux
à la cessation des hostilités, de violents combats près de
Tripoli opposaient toujours les forces du maréchal Khalifa Haftar, qui
veut conquérir la capitale, aux troupes du «gouvernement d’union nationale»
(GNA), reconnu par l’ONU, mais acculé dans le nord-ouest du pays.
Sans succès, l’ONU a appelé à une
trêve alors que les combats continuent entre l’«Armée nationale libyenne» de
Khalifa Haftar et les forces loyales au «gouvernement d’union nationale»
installé à Tripoli.
De même que les Nations unies,
les États-Unis ont appelé à l’«arrêt immédiat» de l’offensive du maréchal
libyen. Mais les grandes puissances ne sont pas parvenues à se mettre
d’accord à l’ONU sur une position commune concernant la crise libyenne.
Les combats ont particulièrement
fait rage au sud de Tripoli, en particulier à Wadi Rabi et dans le périmètre de
l’aéroport international, inutilisé depuis sa destruction par des combats en
2014.
Dimanche, le porte-parole des
forces du GNA a proclamé le début d’une contre-offensive nommée «Volcan de la
colère».
Sarraj a affirmé que des soutiens
affluaient de toutes les régions du pays pour soutenir les forces du GNA.
Les puissants groupes armés de la ville de Misrata – 200 kilomètres à
l’est de Tripoli – semblent avoir décidé de participer à la défense de la
capitale, de même que ceux des villes de Zentan et de Zawiya, respectivement au
sud-ouest et à l’ouest de la capitale.
La délégation russe avait
demandé que la déclaration formelle du Conseil appelle toutes les forces
armées libyennes, et pas seulement celles du maréchal Haftar, à cesser leurs
opérations, selon ces sources.
Cette proposition russe de
modification ayant été rejetée par les États-Unis, la Russie s’est opposée à
l’adoption de la déclaration. Sarraj a accusé Haftar d’œuvrer à «saper le
processus politique» pour «plonger le pays dans un cycle de violence et de
guerre destructrice».