Une guerre aérienne menace le territoire libyen et l’aviation du gouvernement d’entente nationale bombarde les civils
Mohammad Abdel Ghaffar
Ahmad Al-Mismari, porte-parole de l’armée nationale
libyenne, a annoncé l’interdiction de tout vol dans la zone ouest du pays, dans
le cadre de l’opération Déluge de dignité, en tant que zone d’opérations
militaires.
De son côté, la Force de protection de Tripoli, qui est une
alliance des factions armées dépendant du gouvernement d’entente nationale a
annoncé que les raids menés contre l’armée libyenne étaient partis de
l’aéroport de Mitiga à Tripoli.
Par ailleurs le Bureau d’information militaire de l’armée
nationale libyenne a affirmé que les forces du maréchal Khalifa Haftar avaient
été exposées à un raid aérien, à 50 km de Tripoli, dans la région d’Al-Aziziya,
et de même dans les régions de Mazda et Souq Al-Khamis au sud de Tripoli, et de
Jandouba.
Quant aux forces du gouvernement d’entente nationale
dirigé par As-Sarraj, elles ont annoncé le début des opérations aériennes
contre les forces de l’armée nationale libyenne, affirmant qu’elles allaient
viser différents sites au sud de Tripoli contrôlée par les forces de Haftar.
Fayez As-Sarraj, président du Conseil présidentiel du
gouvernement d’entente nationale, avait annoncé jeudi 4 avril 2019 au soir l’état
d’alerte maximal dans les rangs de ses forces pour répondre à l’attaque de
l’armée nationale libyenne, et le recours aux forces aériennes pour faire face
avec fermeté à tout ce qui menace la vie des civils.