Abdelrahim Ali précise, devant le Parlement européen, les moyens de faire face aux mouvements islamistes
Le député
Abdelrahim Ali, président du Centre des Etudes du Moyen-Orient (CEMO) à Paris,
PDG et rédacteur en chef du journal « Al Bawwaba News », a déclaré que
« l'affrontement des courants de l’Islam politique commence par une étude
consciente et approfondie des expériences de leurs pays d'origine ». Cela
commence par la connaissance des hauts et des bas de leur développement, les
courbes de leurs mouvements, des pistes et des incursions dans leurs
communautés d'origine pour finir à leur pic, justement au cours des révolutions
du printemps arabe. Cela doit être fait, si nous voulons réellement et
radicalement faire face aux problèmes liés au terrorisme et à la propagation de
l'idéologie extrémiste, auxquels l'Europe est actuellement confrontée ».
Il a souligné que
l'Occident avait eu tort dans son approche vis-à-vis de ce phénomène, le
phénomène de l'Islam politique, à toutes les étapes. Et ce, allant de
l'acceptation des différents sur le plan juridique et constitutionnel sous
prétexte de préservation de la vie privée, et finissant par le fait d’amadouer
ces masses à des fins électorales, tout en passant par le fait de traiter avec
certains d'entre eux, en échange de distancer la violence, ou de participer à
des opérations terroristes, qui ont eu lieu et continuent à se produire dans
les villes et les capitales de l'Europe.
Le député
Abdelrahim Ali, journaliste égyptien et président du CEMO à Paris, a fait ces
déclarations mardi au Parlement Européen à Strasbourg dans le cadre de la
conférence intitulée «Les Frères musulmans, quel danger pour l’Europe ? »
Le Parlement
européen vient d'accueillir Abdelrahim Ali malgré toutes les pressions qataries
et des Frères musulmans, qui ont cherché à empêcher la tenue de cette
conférence, par crainte de la divulgation supplémentaire des secrets du Qatar
et des activités de l'organisation internationale des Frères musulmans en
Europe.
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