Publié par CEMO Centre - Paris
ad a b
ad ad ad

Qui sont les 30 premiers candidats de La République en marche pour les élections européennes ?

mardi 26/mars/2019 - 08:44
La Reference
طباعة

A deux mois du scrutin, jour pour jour, la pression monte autour des candidatures pour les élections européennes du 26 mai. La liste officielle des 30 premiers candidats de La République en marche (sur les 79 qui seront désignés au final) a ainsi été dévoilée mardi 26 mars par le bureau du parti. Cette annonce intervient cinq jours avant le premier meeting de campagne, prévu samedi à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Franceinfo détaille les noms de ces 30 candidats qui figureront sur la liste baptisée Renaissance.

La tête de liste : la ministre Nathalie Loiseau 

Elle avait annoncé sa candidature à la fin du débat qui l'opposait à Marine Le Pen, jeudi 14 mars. Nathalie Loiseau, la ministre chargée des Affaires européennes, prend la tête de la liste La République en marche. Son départ, qui interviendra mercredi à l'issue du Conseil des ministres, va entraîner un remaniement gouvernemental.

>>> Six choses à savoir sur Nathalie Loiseau, future tête de liste LREM aux européennes

A 54 ans, cette diplomate de carrière s'est affichée pendant un temps comme proche d'Alain Juppé avant de soutenir la campagne d'Emmanuel Macron et d'entrer au gouvernement d'Edouard Philippe en juin 2017. Ex-directrice de l'ENA, elle n'a jamais été élue.

Le numéro 2 : Pascal Canfin, le patron démissionnaire du WWF

C'est la véritable surprise de la liste. Mardi 26 mars, Pascal Canfin, le directeur général du WWF France, a remis sa démission pour se lancer dans la course aux européennes, en qualité de numéro 2 de la liste LREM. Ce n'est pas une première pour celui qui a déjà exercé un mandat de député européen en 2009 sous les couleurs d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), avant de rejoindre le gouvernement de Jean-Marc Ayrault en 2012, comme ministre délégué au Développement. Il a quitté l'exécutif en 2014, au moment de l'arrivée de Manuel Valls à Matignon, avant de rejoindre le WWF en 2016.

Mardi, au lendemain de sa démission de la tête de l'ONG, il a annoncé avoir accepté sa nomination comme numéro 2 de la liste LREM. Une défection qui fait bondir des membres d'associations environnementales, mais aussi Yannick Jadot, tête de liste EELV : "Il y a quelques mois, il était en train de dire à quel point il ne pouvait pas rejoindre le gouvernement d'Emmanuel Macron parce qu'il renonçait sur les grands dossiers de l'écologie, le climat, les pesticides, la pollution de l'air", commente l'écologiste. "Depuis, il y a eu d'autres renoncements sur l'obsession nucléaire, sur les pesticides, sur la pollution de l'air."

Dans un entretien accordé au Monde, Pascal Canfin précise qu'il ne va pas adhérer à LREM et qu'il a reçu "les assurances nécessaires" de la part d'Emmanuel Macron en matière d'écologie.

Beaucoup de figures politiques 

De nombreux habitués des joutes politiques comptent parmi les 30 noms de la liste LREM. Stéphane Séjourné occupe ainsi la 6e position de la liste. Le 15 janvier, il avait démissionné de son poste de conseiller politique d'Emmanuel Macron pour devenir directeur de campagne du parti pour les européennes. On retrouve également Gilles Boyer, l'ancien directeur de campagne d'Alain Juppé et actuel conseiller politique d’Edouard Philippe.

Comme annoncé depuis plusieurs semaines, l'eurodéputé EELV Pascal Durand est lui aussi sur la liste. L'ex-secrétaire national du parti écologiste de 2012 à 2013 va se présenter à un second mandat de député européen, cette fois-ci sous la bannière de LREM. 

La liste Renaissance, présentée par le parti comme celle "du rassemblement des pro-européens", compte des membres des mouvements alliés au parti macronisteà l'image de Fabienne Keller (7e), la vice-présidente d'Agir et proche d'Alain Juppé. Laurence Farreng, proche de François Bayrou et actuelle directrice de la communication de la ville de Pau, se trouve en 15e position sur la liste. Stéphanie Yon-Courtin, maire de Saint-Contest et vice-présidente du conseil départemental du Calvados, ex-élue Les Républicains, est en 13e position. Dominique Riquet, eurodéputé réélu en 2014, représente le mouvement radical et hérite de la 16e position.

Des élus LREM viennent compléter ce bloc politique : en 19e place, Valérie Hayer, membre du conseil départemental de la Mayenne ; en 14e position, Pierre Karleskind, élu de Brest et référent LREM dans le Finistère ; au 20e rang, Christophe Grudler est membre du bureau exécutif national du MoDem et conseiller départemental du Territoire de Belfort ; Véronique Trillet-Lenoir, cancérologue au CHU de Lyon, conseillère régionale LREM en Auvergne-Rhône-Alpes, autrefois socialiste, est en 17e position.

"