Argent sale du Qatar... Un journal britannique dévoile, chiffres à l'appui, les pots-de-vin de Doha pour l'organisation du Mondial 2022
dimanche 17/mars/2019 - 11:25
Le journal britannique "Sunday Times" a dévoilé dimanche des documents ayant filtré qui confirment que le Qatar a obtenu l'organisation de la Coupe du monde de football 2022 après avoir secrètement versé des pots-de-vin estimés à des millions de dollars à la FIFA que présidait le Suisse Joseph Blatter à l'époque des faits.Le journal a indiqué détenir des documents qui prouvent que le Qatar a payé environ 880 millions de dollars à la Fédération internationale de football afin d'abriter le Mondial 2022.Une enquête menée par le journal est parvenue à la conclusion que la somme offerte par le Qatar à la FIFA a été versée en deux tranches dont la première, d'un montant de 400 millions de dollars, a eu lieu 21 jours avant la désignation du Qatar comme organisateur du Mondial, le 2 décembre 2010. Tandis que la 2ème tranche, se chiffrant à 480 millions de dollars, est arrivée sur des comptes privés de la FIFA en 2013.En 2010 le président de la FIFA Sepp Blatter proclama que c'est le Qatar qui abritera la Coupe du monde de football de 2022. Et en mai 2015 éclata le scandale relatif à l'attribution de ce Mondial lorsque la police suisse interpella sept responsables de la Fédération internationale impliqués dans des soupçons de corruption autour de ce dossier.Il importe de souligner que le Qatar a de sérieux problèmes relatifs à l'organisation du Mondial compte tenu de son climat très chaud, ce qui a contraint la FIFA à changer les dates de sa tenue pour que le calendrier soit désormais du 21 novembre au 18 décembre 2022 au lieu du rendez-vous habituel fixé au mois de juin tous les quatre ans. Tout comme Doha fait face à la crise des infrastructures qui faisaient carrément défaut, raison pour laquelle d'ailleurs ce miniscule émirat a dû recourir à la main-d'oeuvre étrangère pour les travaux de construction, et qui se déroulent dans de mauvaises conditions à tel point que beaucoup de tavailleurs étrangers ont fini par perdre la vie, selon les révélations des organisations des droits de l'Homme.