Sissi dévoile des complots pour effondrer l'Egypte en 2011 et la gravité des guerres de quatrième génération
Le président
Abdel Fattah al-Sissi a déclaré qu'il n'avait pas peur des menaces de
l'étranger pour détruire l'Égypte, mais plutôt des menaces venant de
l'intérieur. Il a insisté sur l'importance de la survie de ce pays,
actuellement en guerre contre le terrorisme.
Al-Sissi a
déclaré dans son discours dimanche lors d'un séminaire des forces armées
organisé au siège du Centre de foires et d’exposition d'Al-Manara, en
commémoration du Jour du martyre que
l’Egypte fait face aux circonstances difficiles lors des événements de novembre
2011, connus sous le nom d'événements de Mohamed Mahmoud, alors qu’il était le
chef du renseignement.
Il a juré que
l'armée n'avait fait du mal à personne lors ces événements, mais était au
contraire soucieuse de la vie de tous les Egyptiens.
Le président a
révélé que l'entrée des certains éléments dans le ministère de l'Intérieur
avait contribué à la mort des dizaines de personnes en quelques jours. Il
indiqué avoir dit au responsable du corps technique l’importance d’ériger u mur
bâtiment en béton séparant la place Tahrir de la rue Mohamed Mahmoud, sinon l'Etat
allait s'effondrer.
Selon Al Sissi,
à l'époque, il y avait des gens réclamaient l’effondrement de l’Etat en faisant
de la junte militaire le responsable de ces événements. Certains prévoyaient
donc de créer une opinion publique fâchée et solidaire de l'idée du départ du
conseil militaire et de la passation du pouvoir.
"Je ne
déforme pas l'histoire, mais cette période avait été témoin d'une organisation parfaite
des opérations afin que l'image apparaisse telle qu'elle était jusqu'à la chute
de l'Etat," a déclaré le président.
Il a évoqué l'incident de Port-Saïd, qui a
coûté la vie à 72 fans d'Al Ahli. "Je vous dis ces choses pour savoir
comment les Etats s'effondrent-ils et comment les fait-on tomber", a-t-il
déclaré.
Parlant de la
nécessité de sensibiliser la population à ces projets de destruction du pays,
le président de la République a souligné les événements suivants: assaut contre
le siège de la sécurité nationale, les rumeurs qui circulaient à l’époque poussant
à penser que l’armée avait donné l’ordre de bafouer la dignité de la police.
"Les
rumeurs et les moyens de communication sociale sont des outils efficaces dans
les guerres de la quatrième et la cinquième génération. (Les comploteurs) comptent
beaucoup sur eux pour effondrer les pays et détruire les espoirs de leur
peuple.