Publié par CEMO Centre - Paris
ad a b
ad ad ad

Rencontre entre Haftar et Sarraj… Le dialogue entre les parties va-t-il amener la fin de la crise libyenne?

jeudi 14/mars/2019 - 01:57
La Reference
طباعة

Sarah Rachad

 

Depuis le mois de mai de l’année dernière, les parties de la crise libyenne ont participé à une série de négociations qui a commencé à Paris avec un sommet que le président Macron a considéré comme une réussite concernant le dossier libyen.

Cette rencontre a été suivie par d’autres, la dernière ayant été organisée mercredi dernier aux Emirats, en présence du commandant de l’armée nationale libyenne Khalifa Haftar, du président du Conseil présidentiel libyen Fayez As-Sarraj et du président de la Compagnie nationale libyenne de pétrole Moustapha Sanallah, pour parvenir à un accord concernant la réouverture du champ d’Ach-Charara (plus grand champ pétrolier libyen).

Selon le porte-parole du Conseil présidentiel dépendant du gouvernement d’entente nationale Mohammad As-Sallak, As-Sarraj est arrivé lundi à Abou Dhabi en provenance de Charm Ach-Cheikh où il avait participé au sommet arabo-européen.

Quant à la Compagnie nationale de pétrole, elle a annoncé que son président était arrivé également lundi dans la capitale des Emirats pour « discuter les mesures de sécurité indispensables pour trouver une solution à la crise d’Ach-Charara qui garantisse la sécurité des travailleurs et prépare la voie à la levée de la force majeure dans le champ pétrolier ».

Quant à la journaliste libyenne Fatima Ghandour, elle a affirmé que le fait de réunir les parties autour d’une table était le rêve de ceux qui recherchaient une solution à la crise libyenne, en pensant que ce serait un début encourageant permettant de rapprocher les points de vue.

Elle a indiqué cependant que la pratique avait montré que ces rencontres n’avaient pas changé grand-chose à la situation politique en Libye, et qu’un an environ après que les parties se soient mises d’accord pour engager des négociations, chaque partie continue de s’accrocher à ses acquis et refuse de faire des concessions, ajoutant qu’aucune rencontre ne portera de fruit sans l’existence d’une volonté effective de résoudre la crise.

"