Les sifflets des Frères… une tentative désespérée pour faire revenir le groupe terroriste
Duaa Imam
Les Frères ont
annoncé des initiatives de « sifflets » comme moyen de pression sur
le gouvernement et le peuple.
Les bras
médiatiques des Frères au Qatar et en Turquie n’ont pas cessé de diffuser des
scènes anciennes de la place Tahrir, montrant des dizaines de gens en tenue d’été
réunis sur la place, ce qui prouve la duperie de leurs allégations, surtout que
les médias égyptiens ont diffusé en direct les images de la place.
Par les sifflets
et les hachtags sur les médias sociaux, les Frères ont cherché à mobiliser des
gens appartenant au Groupe et à pêcher en eau trouble, d’autant plus qu’ils ont
fait circuler des séquences filmées montrant quelques individus sortant la tête
de leurs fenêtres et apparaissant sur leurs terrasses sifflant ou frappant sur
des récipients sans préciser le lieu ni la date de ces faits, ce qui leur fait
perdre leur crédibilité.
L’analyste
politique Sameh Askar a affirmé que l’idée des sifflets convient à la mentalité
primitive des Frères, du fait qu’elle est apparue au Moyen Age, ce qui prouve
que le groupe continue de vivre à l’époque des Omeyyades et des Abbassides,
indiquant que la révolution et le fait de manifester son opposition continue
d’être le fait de dirigeants qui opèrent sur le terrain et d’élites cultivées,
et que les Frères n’ont pas ces caractéristiques, d’autant plus que leurs
dirigeants sont soit en prison soit en fuite.
Il a affirmé que
le recours du groupe aux sifflets prouve que les Frères continuent d’agir de
façon isolée, sans coordination avec des forces d’opposition ou libérales, et
montre l’incapacité des élites fréristes à influencer l’opinion et leur
faiblesse, qualifiant leur initiative de « stupide ».
Il a ajouté que
le sifflet n’a aucun impact : « si l’on suppose qu’un million de
Frères vont siffler depuis des endroits différents, cela ne sera entendu que
par les voisins, et cela est un mauvais comportement social qui leur vaudra
davantage de refus ».