Publié par CEMO Centre - Paris
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Après l’attaque contre la Mobilisation populaire… Le retour de Daech en Irak est déterminé par des intérêts étrangers

lundi 11/mars/2019 - 08:06
La Reference
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Mohammad Chaat

 

L’Irak est à nouveau en proie à l’inquiétude après les dernières attaques de Daech, la cellule d’information sécuritaire en Irak ayant annoncé dans un communiqué du 7 mars 2019 que l’attaque contre la Mobilisation populaire sur la route de Mossoul avait tué 6 de ses éléments et en avait blessé 31 autres.

Ces attaques ont suscité une polémique, surtout après l’annonce par le gouvernement irakien en décembre 2017 de la libération de la totalité de ses terres du contrôle de l’organisation terroriste.

De son côté, le commandant des opérations de Samarra, le général Emad Az-Zuhayri, a annoncé la mort de trois éléments de Daech lors d’un bombardement à l’est de Samarra, à 120 km au nord de Bagdad, indiquant que l’aviation avait mené des raids jeudi à l’aube dans la région de Kouch et d’Al-Awra, à proximité Samarra, et bombardé un site où s’étaient retranchés trois éléments de Daech, qui ont été tués.

Quant à l’analyste politique irakien Anmar Ad-Daroubi, il a affirmé que Daech n’avait pas encore été liquidée définitivement en Irak, comme l’ont confirmé certaines opérations terroristes récemment, qui ont révélé l’existence de cellules dormantes de l’organisation.

Il a indiqué que Daech avoir fui des zones qu’elle occupait, et qu’elle avait été liquidée militairement, c’est-à-dire qu’elle avait perdu le contrôle des zones qu’elle gérait, mais que cela ne signifiait pas sa disparition totale, et que l’idéologie daechienne takfiriste était toujours présente dans certaines régions par le biais d’un certain nombre de cellules dormantes.

Il a expliqué que le retour de Daech sous une forme organisée était possible, surtout que ces incidents attestent que certaines parties internationales ont intérêt à l’exécution de ces opérations pour perpétuer l’état de tension sur le territoire irakien. 

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