Après l’attaque contre la Mobilisation populaire… Le retour de Daech en Irak est déterminé par des intérêts étrangers
Mohammad Chaat
L’Irak est à
nouveau en proie à l’inquiétude après les dernières attaques de Daech, la
cellule d’information sécuritaire en Irak ayant annoncé dans un communiqué du 7
mars 2019 que l’attaque contre la Mobilisation populaire sur la route de
Mossoul avait tué 6 de ses éléments et en avait blessé 31 autres.
Ces attaques ont
suscité une polémique, surtout après l’annonce par le gouvernement irakien en
décembre 2017 de la libération de la totalité de ses terres du contrôle de
l’organisation terroriste.
De son côté, le
commandant des opérations de Samarra, le général Emad Az-Zuhayri, a annoncé la
mort de trois éléments de Daech lors d’un bombardement à l’est de Samarra, à
120 km au nord de Bagdad, indiquant que l’aviation avait mené des raids jeudi à
l’aube dans la région de Kouch et d’Al-Awra, à proximité Samarra, et bombardé
un site où s’étaient retranchés trois éléments de Daech, qui ont été tués.
Quant à
l’analyste politique irakien Anmar Ad-Daroubi, il a affirmé que Daech n’avait
pas encore été liquidée définitivement en Irak, comme l’ont confirmé certaines
opérations terroristes récemment, qui ont révélé l’existence de cellules
dormantes de l’organisation.
Il a indiqué que
Daech avoir fui des zones qu’elle occupait, et qu’elle avait été liquidée
militairement, c’est-à-dire qu’elle avait perdu le contrôle des zones qu’elle gérait,
mais que cela ne signifiait pas sa disparition totale, et que l’idéologie
daechienne takfiriste était toujours présente dans certaines régions par le
biais d’un certain nombre de cellules dormantes.
Il a expliqué que
le retour de Daech sous une forme organisée était possible, surtout que ces
incidents attestent que certaines parties internationales ont intérêt à
l’exécution de ces opérations pour perpétuer l’état de tension sur le
territoire irakien.