Marine Le Pen défend avec acharnement Abdelrahim Ali contre des allégations infondées
La présidente du parti du Rassemblement national français Marine Le Pen a pris avec véhémence parti du député égyptien Abdulrahim Ali, PDG et rédacteur en chef du journal Al Bawaba et président du Centre des Etudes du Moyen-Orient (CEMO) à Paris.
Invitée à une émission en direct au « Grand Jury », la Présidente du parti récemment rebaptisé « Rassemblement national » n’a pas laissé souffler les journalistes qui l’interrogeaient sur les propos accusateurs et infondés du fiché « S », Roman Caillet, contre Abdelrahim Ali.
Son intervention a d’ailleurs été une occasion de s’indigner sur le manque de discernement du système médiatique française. Le fait qu’il n’ait pas du recul sur les sources d’informations qu’il utilise. Cette fois-ci, il s’est notamment appuyé sur les propos d’une personne « fichée ‘‘S’’ pour radicalité islamiste », par les services de sécurité française.
« Le député égyptien… rejette formellement les accusations de M. Caillet », indique la présidente du Rassemblement national faisant allusion à Abdelrahim Ali, spécialiste reconnu des groupes islamistes et des Frères musulmans.
Et de déclarer : «Il est urgent de commencer à mener le combat contre le fondamentalisme islamiste », dans le domaine médiatique également.
Abdelrahim Ali, aussi journaliste et directeur du CEMO à Paris a été l’objet de virulentes accusations suite à son intervention lors d’une conférence devant l’Assemblée Nationale française, sur l’étape du terrorisme post-daechien, les dangers du financement du terrorisme exporté en Europe, ainsi que le rôle de l’organisation internationale des Frères musulmans dans la préparation de cette étape.