Publié par CEMO Centre - Paris
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Le “Livre noir” documente la série d’attentats dans le vieux continent.

vendredi 08/mars/2019 - 02:01
La Reference
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Un « Livre blanc et noir du terrorisme en Europe » vient d’être publié à l’initiative d’une députée européenne, l’Espagnole Maité Pagazaurtundua, en collaboration avec l’Association française des victimes du terrorisme. Il contient une étude sur la situation de l’extrémisme dans le vieux continent durant les deux dernières décennies.

Le livre dresse la liste des 753 personnes tuées lors d’attentats terroristes entre 2000 et 2018 sur le territoire de l’Union européenne. L’étude comptabilise également «les Européens qui ont été victimes du terrorisme en dehors des frontières communautaires au cours de la même période»,

soit 1.115 personnes, qu’il s’agisse de touristes, de travailleurs expatriés, personnel humanitaire, journalistes, agents des forces armées...

L’Espagne, suivie de la France, est le pays le plus touché par le terrorisme, avec l’attaque contre la gare de Madrid-Atocha le 11 mars 2004, qui a coûté la vie à 191 personnes et provoqué des milliers de blessés, outre l’attaque à la voiture-bélier dans la rue La Rambla à Barcelone le 17 août 2017 qui a tué 13 personnes. C’est ainsi que l’Espagne a vu la mort de près de 268 personnes dans ces attentats durant les vingt dernières années.

Quant à Paris, elle a été témoin d’une série d’attaques le 13 novembre 2015, avec la mort de 137 personnes et des centaines de blessés, la dernière en date étant celle de Strasbourg le 12 décembre 2018 qui a provoqué la mort de 3 personnes. La France occupant ainsi la seconde place en Europe pour le nombre de victimes du terrorisme (263 personnes).

L’étude indique aussi que le terrorisme djihadiste est responsable de plus de 91% de l’ensemble des décès sur le continent, avec près de 20% d’attentats suicides. En outre, l’extrême droite et l’extrême gauche ont joué aussi un rôle dans les attaques terroristes. Et bien que le nombre de victimes ait diminué en 2018, l’étude indique que les groupes extrémistes continuent de représenter un danger grave pour les pays européens.

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