Publié par CEMO Centre - Paris
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En désavouant la reunion suspecte de Zouara… les tribus de l’ouest libyen se révoltent contre les islamistes

vendredi 08/mars/2019 - 01:57
La Reference
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Les islamistes de Libye sont inquiets après les victoires du commandant de l’armée libyenne Khalifa Haftar dans le sud.

Bien que l’armée libyenne n’ait pas déclaré franchement son intention de prendre le contrôle de l’ouest libyen et de sa capitale Tripoli, les islamistes craignent que cela constitue la prochaine étape du plan de Haftar.

Cela explique la tenue d’une réunion le mardi 5 mars à l’ouest du pays dont les islamistes ont affirmé qu’elle avait réunie des représentants des tribus de l’ouest dans la ville de Zouara (à 60 km des frontières avec la Tunisie), et qui a conclu ses travaux par le refus de tout mouvement de l’armée libyenne en direction de l’ouest.

A cette occasion, le chef du gouvernement d’union nationale Fayez As-Sarraj a fait allusion à la rencontre qu’il a eue avec Khalifa Haftar la semaine dernière aux Emirats, où ils se sont mis d’accord sur la nécessité de mettre fin le plus rapidement possible à la période transitoire et d’organiser des élections dans le pays.

Et alors que cette réunion représente une tentative de la part des courants islamistes libyens d’anticiper toute action militaire de Haftar à l’ouest en utilisant les tribus de la région, ils ont subi un choc en apprenant le refus de ces tribus de la réunion et leur désaveu.

Ainsi, dans un communiqué commun à six organisations de la ville de Zintan, les signataires ont condamné la réunion où la ville avait été soi-disant représentée, en affirmant leur position stable de soutien aux forces armées libyennes.

A son tour, le Conseil supérieur des tribus et cheikhs d’An-Nawa’il à l’ouest de la Libye a publié un communiqué désavouant la personne qui avait assisté à la réunion au nom de la tribu.

De son côté, le chercheur libyen Mohammad az-Zubaydi a prédit que l’entrée de l’armée dans la capitale serait facile, indiquant que dès son entrée, les chefs des milices fuiraient à Istanbul.

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