Les plans de l’homme du Qatar… Un officier : le mouvement des Chébabs est proche de prendre le contrôle de Mogadiscio
Un ex-officier des services de renseignements somaliens, Abdel Salam Youssef Joulid, a mis en garde contre l’imminence d’affrontements directs entre les forces de l’armée et le mouvement terroriste des Chébabs à Mogadiscio, suite à un plan qatari exécuté par l’homme du Qatar Fahd Yassine, directeur adjoint de l’Agence somalienne de renseignements et de sécurité nationale.
Il a également mis en garde contre la mainmise des Chébabs sur la capitale au cas où le gouvernement fédéral n’élaborait pas un plan clair pour faire face au mouvement.
Quant au député au Parlement somalien et ex-ministre de la Sécurité Abdel Razzaq Omar Mohammad, il a indiqué que les combattants et chefs du mouvement des Chébabs fuyant les raids aériens américains visant les bases du mouvement au centre et au sud de la Somalie étaient entrés dans Mogadiscio.
Des rapports journalistiques ont indiqué que Yassine était devenu l’intermédiaire entre le Qatar et les groupes terroristes armés en Somalie et à leur tête le mouvement des Chébabs.
Depuis la nomination de Yassine comme directeur adjoint de l’Agence somalienne de renseignements et de sécurité nationale, le 16 août 2018, cette dernière a été témoin de démissions et licenciements nombreux.
Par ailleurs, le gouverneur de l’Etat du Jubaland, Ahmad Mohammad Islam, a révélé le 19 septembre dernier que le mouvement des Chébabs avait obtenu
les armes du gouvernement somalien, accusant Fahd Yassine et ses auxiliaires de soumettre le pays à leurs intérêts.
De son côté, l’ex-directeur adjoint de l’Agence des renseignements et de la sécurité nationale, Tahir Othman, a mis en garde contre le fait de livrer la Somalie au mouvement des Chébabs, du fait du contrôle par Yassine des services de sécurité du pays.
Quant au site d’informations Somatribune, il a mis en garde contre les plans qataris de contrôle de la Somalie en infiltrant les services de sécurité somaliens, tandis que des partis politiques somaliens ont également mis en garde contre le contrôle de l’Agence de renseignements et de sécurité nationale par Yassine et les Frères musulmans.