Publié par CEMO Centre - Paris
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L’Observatoire d’al-Ifta « gifle » les Frères musulmans en soutenant leur dissolution

mercredi 06/mars/2019 - 07:50
La Reference
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L’Observatoire des fatwas takfiristes et des idées extrémistes dépendant de Dar al-Ifta d’Egypte a soutenu le verdict du tribunal administratif, rendu le lundi 25 février 2019, relatif à la dissolution des Frères musulmans. Un avis qui est considéré comme une « nouvelle gifle » au groupe terroriste, à ses mécènes et sources de financement, notamment les organisations et groupes terroristes.

L’Observatoire d’al-Ifta a, dans sa déclaration, indiqué que la violence du groupe terroriste n’était pas nouvelle, et qu’elle était plutôt une stratégie profondément enracinée développée par le fondateur du groupe Hassan al-Banna dans nombre de ses écrits et messages adressés à ses partisans.

L'Observatoire a souligné que le groupe terroriste des Frères musulmans, ses organisations sœurs et groupes terroristes ne connaissaient que le langage du sang et de la destruction, et s'efforçaient de propager la destruction et le chao dans la région arabe.

Hassan al-Banna, le fondateur du groupe terroriste, a selon l’Observatoire d’Al Ifta cherché à légitimer la violence en lui donnant une saveur religieuse sous le prétexte du « djihad » pour rétablir le régime islamique, considérant que la violence était un moyen indispensable de rétablir le régime islamique.

L’Observatoire a confirmé que les dirigeants du groupe terroriste avaient suivi la méthodologie d’Al-Banna dans leur déclaration d’hostilité aux principes de la démocratie critiquant les libertés publiques et prônant l’extrémisme et la violence, tel que le démontraient les écrits de Sayyid Qutb. Ensuite ont-ils, adopté la violence pour établir le califat islamique.

L'Observatoire a souligné que l'extrémisme et la violence du groupe terroriste dépassaient les tentatives visant à justifier la réalité théorique et pratique en s'efforçant de s’armer pour protéger le groupe et atteindre ses propres objectifs, à commencer par la mise en place du système de surveillance mobile et du système secret utilisé par le groupe pour mener de nombreux actes de violence.

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