Le Tchad soutient le Nigeria dans la guerre contre le terrorisme pour exterminer Boko Haram
Les autorités tchadiennes ont aidé l'État nigérian dans sa guerre contre le groupe Boko Haram. Un contingent militaire de plus de 500 soldats tchadiens est arrivé au Nigeria le 24 février 2014 pour prendre part à la guerre contre le groupe toujours actif de Boko Haram, surtout au Nigeria.
Les forces tchadiennes ont quitté le pays vendredi dernier, traversant la ville camerounaise de Kousseri, à la frontière avec le Tchad, avant d'entrer dans l’Etat de Borno, nord-est du Nigeria.
L’Union africaine compte environ 5 000 soldats, dirigés par le général mauritanien Hanna Ould Sidi et appuyés par des forces françaises et d’autres forces américaines et internationales, pour éliminer les organisations terroristes à proximité du lac Tchad, qui constituent une menace sérieuse pour la région du lac Tchad.
Les régions environnantes du lac Tchad, à savoir le Nigéria, le Cameroun, le Niger, le Bénin, la République centrafricaine et le Tchad, souffrent de la terreur croissante du groupe djihadiste de Boko Haram. Le groupe terroriste lance une série d'attaques visant le secteur du lac Tchad.
La fragilité de la frontière, la nature géographique et le manque de sécurité dans cette zone facilitent la liberté de circulation des terroristes.
Arrêter le saignement
Les dirigeants des pays de la région du lac Tchad se sont employés à mettre fin aux opérations armées perpétrées par Boko Haram dans la région. Ils ont recherché à plusieurs reprises la nécessité de coordonner et de combattre le groupe terroriste. Le président nigérian Muhammadu Buhari, le président nigérien Mahamadou Issoufou, l’ancien Premier ministre du Cameroun Philémon Yang et le président tchadien Idriss Deby Itno, se sont concentrés sur la situation en matière de sécurité dans le lac Tchad, qui est la cible des attaques de Boko Haram, suscitant de nouvelles inquiétudes parmi les responsables.
Le Nigeria, le Cameroun, le Niger, le Bénin, la République centrafricaine et le Tchad ont abouti à une importante solution pour changer la stratégie de combat contre Boko Haram, s'engageant pleinement, apportant une assistance à la
population dans les zones en conflit et appelant la communauté internationale à fournir davantage de l'aide à la force régionale qui combat le groupe djihadiste.