Observatoire des fatwas takfiristes de Dar Al-Iftaa : "Nouvelle gifle pour les Frères musulmans"
mardi 05/mars/2019 - 08:34
L'Observatoire des fatwas takfiristes et des avis extrémistes de Dar Al-Iftaa (Maison égyptienne des avis religieux) a qualifié le verdict du tribunal administratif rendu le 25 février 2019 confirmant la dissolution du groupe des Frères musulmans de "nouvelle gifle" pour le groupe terroriste et pour les groupes et organisations terroristes analogues qui le financent et le soutiennent.La violence du groupe terroriste n'est point du tout quelque chose de nouveau, bien au contraire, c'est une stratégie adoptée et prescrite par le fondateur du groupe Hassan Al-Banna dans bon nombre de ses écrits et messages adressés à ses disciples et partisans, voie qui après lui fut suivie par tous les dirigeants et idéologues du groupe, avec en tête Sayed Kotb.L'Observatoire a mis l'accent sur le fait que l'organisation terroriste des Frères musulmans et ses consoeurs identiques ne connaissent que le "langage du sang et de la destruction" et qu'elles oeuvrent toutes pour la propagation de la destruction et du chaos dans le monde arabe.Il a rappelé que Hassan Al-Banna fondateur du groupe terroriste a travaillé à "légaliser" la violence en lui conférant une couleur religieuse sous prétexte de "Djihad" pour le retour du règne de l'Islam.L'Observatoire a en outre rappelé que Hassan Al-Banna juge que la violence est un moyen indispensable pour le retour du règne de l'ordre islamique. Et que les dirigeants de la confrérie terroriste ont tous suivi la voie d'Al-Banna en affichant leur hostilité aux principes démocratiques et leur animosité au système des partis politiques et aux libertés publiques, tout en appelant à la violence et à l'extrémisme.La même voie est apparue claire et nette dans les écrits de Sayed Kotb qui adopta la violence pour rétablir le Califat islamique, violence que pratiquent les groupes terroristes contemporains en perpétrant les assassinats, les massacres et les barbaries contre les paisibles populations.