Publié par CEMO Centre - Paris
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Le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France accuse Abdelrahim Ali d’antisionisme

vendredi 25/mai/2018 - 01:48
La Reference
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Pour la première fois depuis son attaque contre le penseur Roger Garaudy, le  Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF) a lancé une attaque virulente contre le député au Parlement égyptien et président du Centre d’Etudes du Moyen-Orient à Paris (CEMO) Abdelrahim Ali, après la conférence qu’il a donnée à l’Assemblée nationale (Parlement français) avec la participation de la présidente du Front National et ex-candidate aux élections présidentielles Marine Le Pen, sur le thème de l’après-Daech et des sources de financement du terrorisme et des pays qui y contribuent.

Le CRIF a accusé Abdelrahim Ali d’être obsédé par le complot sioniste et d’accuser Israël de pratiquer la violence. Le CRIF, considéré comme la plus haute instance juive de France, s’est appuyé pour ses accusations sur les tweets provenant du compte d’un individu suspect du nom de Romain Caillet qui avait déjà été pris en flagrant délit d’usurpation d’identité, du fait qu’il apparaissait sur les chaînes télévisées françaises en prétendant qu’il était chercheur spécialisé dans l’étude des groupes djihadistes, alors qu’il s’est avéré qu’il avait adhéré à ces groupes, après avoir fait partie auparavant du Groupe des Frères musulmans. Ce qui amena les services de sécurité français à l’inscrire sur le fichier « S » des personnes adeptes de la pensée djihadiste extrémiste.

Romain Cailletavait dupé les médias français en dissimulant son passé terroriste et en faisant croire à tous qu’il était chercheur spécialisé dans l’islam djihadiste. Et c’est ainsi qu’il en arriva même à signer un contrat avec la chaîne de télévision française BFMTV possédée par l’homme d’affaires israélien Patrick Drahi, comme conseiller sur les problèmes de terrorisme. Puis la chaîne de télévision fut contrainte de résilier ce contrat par la suite, en publiant un communiqué officiel en mai 2016 annonçant la rupture de toute relation entre elle et Caillet. Et cela après que le magazine français le Nouvel Observateur eut révélé des informations inédites sur le passé sombre de cet individu suspect dont on prétendait qu’il était chercheur spécialisé dans les questions de terrorisme, alors qu’il était en réalité étroitement lié à des groupes terroristes djihadistes et fréristes, ainsi qu’aux sponsors qataris de ces groupes.

Parmi les informations compromettantes révélées également par la presse française à propos du passé terroriste de Romain Caillet figure le fait qu’il avait été expulsé en février 2015 du Liban où il résidait depuis 2010, sur décision de la « Sûreté générale libanaise », après la découverte d’informations indiquant que Caillet était en relation avec des groupes terroristes en Syrie.


Avant de s’installer au Liban, Romain Caillet avait embrassé l’islam en 1997, alors qu’il avait vingt ans, et avait adhéré de longues années au groupe des Frères musulmans. Les investigations françaises ont aussi révélé qu’il avait résidé en Egypte, à partir de 2005, sous prétexte d’étudier l’arabe, et qu’il habitait dans un appartement du 8e quartier de MedinatNasr, en compagnie d’extrémistes français parmi lesquels le djihadiste Fabien Clainqui avait revendiqué lui-même les attaques de Paris en novembre 2015, au nom de Daech. C’est pour toutes ces raisons que Romain Caillet a été interrogé par la SDAT (sous-direction anti-terroriste) de la police judiciaire française en 2008, avant d’être libéré avec la recommandation de le placer sous surveillance, après son inscription sur les listes des personnes suspectées d’adopter la pensée djihadiste extrémiste.

 


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