Abdelrahim Ali : « Nous comprenons les mouvements islamistes mieux que l’Occident »
Le député Abdelrahim Ali, président du Centre des Etudes du Moyen Orient (CEMO) à Paris et rédacteur en chef d'Al-Bawaba News, a déclaré mercredi : « Je ne parle pas d'un pays, d'un régime ou d'un mouvement politique en particulier, je parle plutôt de l'islam politique dans son ensemble. J’ai une grande expérience car je travaille dans ce domaine depuis plus de 35 ans et je possède mieux que quiconque l'expérience nécessaire pour parler des mouvements islamistes », a-t-il déclaré lors d’un colloque organisé par le CEMO dans la capitale française. Et d’ajouter : « Nous comprenons ces mouvements islamistes mieux que l’Occident car ces mouvements sont issus de la religion musulmane qui est notre religion ». Abdel Rahim Ali a ajouté : « Comment l’Occident peut-il mieux comprendre les mouvements islamistes que nous? Comment peut-il comprendre la religion islamique et la langue arabe plus que nous? Nous sommes mieux placés pour comprendre ces mouvements, et nous voulons mener un dialogue avec vous sur la question des droits de l’Homme».
Le colloque du CEMO intitulé « Les droits de l'Homme entre l’Orient et l’Occident », a réuni une panoplie d’experts et de spécialistes dont le général Robert Bresse, ex-commandant des forces françaises en ex-Yougoslavie, ex-directeur du Musée de l’Armée (Invalides), et actuel président de la Fondation Napoléon, le romancier et journaliste au Figaro Gilbert Sinoué, l’un des journalistes qui ont accompagné le président français Emmanuel Macron, lors de sa dernière visite en Egypte, Roland Lombardi, historien et consultant en géopolitique, Maya Khadra, chercheuse et journaliste au Figaro, le général Bertrand-Louis Pflimlin, directeur des « marchés publics » au groupe industriel français Geodis, Michel Naguib Sidhom, journaliste au Monde, et Layla Murr, journaliste à Euronews.
