A la seconde partie de l'émission "Cheikh Al Hara" : Dr Abdelrahim Ali, un fidèle témoin sur l'époque
Le directeur du Centre des études du
Moyen-Orient (CEMO), PDG et rédacteur en
chef d'Al-Bawaba, Dr Abdelrahim Ali a souligné qu'il était contre la suspension
de tout homme de médias parce qu'il estime que "la sélection de ces
personnes doit être une mission sociétale". "J'étais le premier
à appeler à suspendre les émissions qui manipulent les valeurs et les normes de
la société... nombreuses sont-elles.", a-t-il confié.
A une question sur s'il était le président de la
République, que va-t-il faire? Dr Abdelrahim Ali a répondu que s'il était
Président, il aurait fixé un impôt progressif sur les revenus et qu'il aurait
émis la loi sur les pensions de retraite et développé l'enseignement technique.
Il aurait fait de son mieux pour que l'Egypte remporte la Coupe du monde.
Par ailleurs, Abdel Réhime a souligné qu'il est
contre tout journaliste qui fait publier de fausses informations ou met des
désinformations. Il a ensuite énuméré les meilleurs journalistes sur la scène
médiatique dont entre autres, Makram Mohamed Ahmed, Hamdi Rezk et Khaled Salah.
"je ne reçois aucune directive de n'importe
quel instance en présentant mon émission et je ne me soumets à de pareils ordres. C'est ma conscience
journalistique qui me guide toujours", a indiqué Dr Abdelrahim.
Ensuite, il a révélé que l'ancien conseiller Hicham
Barakat lui avait promis de se venger pour le sang des martyrs et lui avait
demandé de ne pas ouvrir le procès numéro 250, relatif aux "financements
étrangers" et à "l'espionnage" dont il est un principal témoin. "Pour l'intérêt suprême de l'Etat, j'ai
accepté en cette période si critique de l'histoire du pays", a-t-il noté,
tout en assurant que cette affaire porte dans ses replis des réconciliations politiques avec nombre de
pays.
Et de renchérir que l'Egypte s'engage dans un combat d'existence "be or not to be" comme a dit le président Al Sissi, notant qu'il n'y pas de temps à perdre ni dans les combats de "paroles" ni dans lesdémonstrations parlementaires.
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