L’Egypte préside l’Union Africaine 2019
La création de l’Union africaine a eu lieu après que l’Afrique soit restée jusqu’au milieu du XXe siècle, un théâtre de la concurrence coloniale d’un certain nombre de pays européens, qui contrôlaient et exploitaient ses diverses ressources.
La fin des années 50 et le début des années 1960 ont fait état de l’indépendance de 15 pays, et ce nombre a augmenté jusqu’à ce que la plupart des pays africains deviennent indépendants.
Depuis l’indépendance des pays du continent africain, il y a eu de nombreuses tentatives d’union et d’unification entre ces pays, jusqu’à ce que l’OUA apparaisse en tant qu’organisation régionale, grâce aux efforts déployés par l’Egypte.
La Construction
Le dirigeant Gamal Abdel Nasser était le fondateur de cette idée.
La première réunion a été tenue en avril 1958 à Accra, capitale du Ghana, au cours de laquelle plus de 200 membres de partis et syndicats d’étudiants africains y avaient participé, ainsi que des représentants politiques de 15 pays africains indépendants.
La conférence a abouti à d’importantes décisions, notamment la souveraineté territoriale des États membres, l’adoption d’une politique étrangère unifiée et la reconnaissance du droit du peuple algérien à l’indépendance.
A travers la création de l’Union africaine, l’Égypte a oeuvré de la rendre un organisme panafricain capable de réaliser ses intérêts politiques, économiques et sociaux, d’examiner tous les problèmes auxquels sont confrontés les pays du continent et de renforcer les relations entre elle et les peuples du continent.
Le rôle de l’Egypte était clair à ce propos, notamment la Conférence d’Addis-Abeba, qui s’est tenue le 22 mai 1963, a entériné la Charte de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Les présidents de 30 pays africains indépendants se sont réunis et ont signé la Charte de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) en 25 Mai 1963.
Règlement des litiges et des conflits
L’Égypte a joué un rôle de plus en plus actif pour la préservation de l’esprit de la Charte de l’OCI depuis son premier sommet africain tenu en juillet 1964. L’Égypte a participé à toutes les réunions de l’Organisation et a fait entendre sa voix pour demander l’indépendance de la Namibie , s’opposer à la discrimination raciale, soutenir les efforts de médiation, régler les conflits et les litiges , resoudre les problèmes économique et les dettes des pays sous-développement, et soutenir les pays qui n’ont pas encore accédé à l’indépendance.
Dans les années soixante-dix et quatre-vingt, certaines parties ont réussi à transformer l’Organisation de l’unité africaine en Union africaine en 2002, donnant ainsi naissance à de nombreuses institutions telles que “le Parlement africain, l’Assemblée générale de l’Union africaine et le Comité de l’Union africaine”, ( dont issues le Conseil de la paix et de la sécurité, le conseil économique et social, les commissions techniques spécialisées) et la Cour africaine de la justice.
Peut-être que la tentative d’assassinat de l’ancien président Mohamed Hosni Moubarak était un clou dans le cercueil des relations entre l’Égypte et l’Union africaine, où le rôle de l’Égypte a considérablement diminué, mais ce qui a mis fin à ces relations est exactement ce qui s’est passé après le 30 juin 2013, lorsque l’Union a décidé de suspendre indéfiniment l’adhésion de l’Égypte. .
Mais l’autorité égyptienne a déjà réussi à rétablir les relations, et à rétablir le rôle de l’Egypte sur le continent. Près d’un an après le gel de la participation de l’Égypte aux activités de l’UA, le Conseil africain de paix et de sécurité a décidé de mettre fin à ce gel, l’Égypte étant redevenue un acteur puissant.
Le rôle de l’Egypte en 2019
Le choix de l’Égypte à la présidence de la session contribuera sans aucun doute au renforcement de la coopération avec les pays du continent. La coopération n’est pas seulement politique, le Caire étant un axe principal et important en Afrique, il existe d’autres considérations dans les domaines de la coopération, en particulier économiques, et l’Egypte dispose désormais d’un terrain fertile pour les investissements ouverts, en particulier dans les grands projets nationaux auxquels l’Etat accorde une grande importance dont le plus imortant l’axe du canal de Suez.
L’Egypte contribue également à la création de plusieurs zones d’investissement dans certains pays africains, notamment l’Ethiopie et le Sud-Soudan, coïncidant avec l’augmentation de la valeur de l’investissement étranger direct en Afrique à cinq fois plus comparant à l’an 2000 et ce dans les secteurs de l’infrastructure des routes, de communications , de l’Internet et des industries métallurgiques.
L’Égypte va également présenté un soutien commercial important, comme elle l’a déjà fait, avec un couloir maritime unique reliant les continents asiatique, africain et européen, ainsi qu’un appui touristique.
Le Caire cherche maintenant à se redresser sur le marché touristique en offrant d’énormes offres pour attirer les investissements dans le secteur du tourisme.