Publié par CEMO Centre - Paris
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Les drones des Houthis… Quand la montagne accouche d’une souris

samedi 02/février/2019 - 07:47
La Reference
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Chayma Hefzi

 

Le groupe putschiste des Houthis tente d’exagérer l’importance de sa présence au Yémen, en menant des attaques militaires sophistiquées, et en particulier l’utilisation de drones.

Il y a deux ans, le mouvement houthi Ansar Allah au Yémen a annoncé la fabrication d’avions sans pilote pour des missions d’attaque et de reconnaissance, affirmant que cela avait donné lieu à des expériences réussies sur le terrain, et cela depuis février 2017.

De son côté, la Coalition arabe de soutien à la légitimité au Yémen a affirmé qu’elle ne faisait pas face à un défi important à cause de ces drones houthis.

Par ailleurs, des experts de la BBC ont affirmé que ces drones n’étaient pas sophistiqués au point de pouvoir être envoyés vers des cibles lointaines à l’extérieur des frontières en utilisant les pistes de l’aéroport de Sanaa par exemple, mais qu’il était possible de les lancer à partir d’une hauteur proche des frontières, ou du toit d’une voiture proche du but.

D’autres personnes affirment que les avions sans pilote houthis ne peuvent pas porter des explosifs trop lourds pour que leur portée soit longue, et qu’il n’est pas possible de les contrôler à distance s’ils sont trop loin.

Un expert militaire affirme que les drones sont de divers types, dont certains volent à faible altitude et ont une la portée courte et ne sont pas utilisés pour des attaques. Quant à ceux qui sont utilisés pour des opérations militaires, ils exigent des pistes et des stations pour les contrôler, du fait qu’ils sont lourds et peuvent porter une charge de 100 kg et plus.

Le rapport de la BBC conclut que les drones houthis ont peut-être réussi dans leur but de propagande, mais que l’Arabie saoudite et la coalition arabe peuvent utiliser cette propagande pour provoquer une escalade militaire contre les Houthis et frapper des objectifs à Sanaa et envoyer à leur tour des « messages politiques » forts aux Houthis alliés de l’Iran.

 

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