Les associations privées, bras des Frères musulmans en Suisse
lundi 28/janvier/2019 - 01:51
La Suisse est parmi les premiers pays européens où l’organisation internationale des Frères musulmans a mis à exécution son plan d’utilisation des organisations civiles et sociales comme moyen caché de pénétration des sociétés occidentales selon la « stratégie du djihad civilisé ».
Ainsi, après l’expulsion d’éléments et de cadres du groupe des Frères en Egypte suite à la découverte de leur plan durant le régime du président Gamal Abdel Nasser, le groupe a commencé à créer des fiefs pour contrôler les musulmans d’Occident et former un nouveau front parallèle. Le Centre islamique de Genève a été l’un de ces fiefs les plus importants. Fondé par Saïd Ramadan (secrétaire de Hassan al-Banna et son gendre) au début des années soixante, il continue à offrir des services à la communauté musulmane et aux Frères de ce pays.
Sociétés et hommes d’affaires faisant partie des Frères
- Youssef Nada :
La branche des Frères en Suisse a été caractérisée par une croissance rapide, étant donné la prospérité économique de l’Etat et de ses sociétés d’investissement. C’est ainsi que l’organisation a cherché à se faire une place distinguée parmi elles, et cela par le biais de l’homme d’affaires égyptien de nationalité italienne Youssef Nada. En effet, la presse suisse a révélé que Youssef Nada avait enfreint l’interdiction de voyage que lui avaient imposée les Nations unies, en 2002 (après avoir été accusé par les autorités américaines d’utiliser la Banque At-Taqwa qu’il avait fondée pour financer le terrorisme), et il quitta l’Italie pour la Suisse, de façon à liquider les activités financières des sociétés fictives et des associations caritatives qu’il dirigeait au profit du Groupe dans le pays.
- Hassan Abou Youssef
Ce membre des Frères possède la société Stahel Hardmeyer AG in Nachlassliquidation fondée en 1997, avec un capital de 2 millions de francs suisses. Le commerce de textiles et de vêtements représente sa principale activité de façade. Autre société possédée par cet individu : BS Altena AG fondée en 2010 et active dans le domaine de l’immobilier. Le fait que des éléments des Frères possèdent des sociétés finançant secrètement le Groupe rend difficile la découverte des financements et l’identité des bénéficiaires.
Les sociétés du Groupe continuent de se répandre dans le pays, et représentent un moyen efficace pour utiliser les dons et les cotisations dans le financement des activités du Groupe.
- L’Association islamique du Canton du Tessin
L’Association islamique du Canton du Tessin (Comunita islamica nel Cantone Ticino) est l’une des associations caritatives les plus importantes du Groupe en Suisse. Fondée en 1992, le président de son conseil d’administration est Ali Ghalib Himmat (l’un des cadres des Frères en Europe d’origine syrienne), outre son adjoint égyptien Mohammad Mahmoud Abdel Muti, et le Français d’origine tunisienne Mohammad Karmouz, qui est l’une des personnalités éminentes des Frères en Europe, et les Libyens Sulayman Sulayman et Fahim al-Muhib, ainsi que Saad Abou Zayd Ibrahim, un Egyptien de nationalité italienne qui a quitté le Conseil d’administration en 2002. Il a été suivi en novembre 2003 par Ahmed Idriss Nasreddine, un homme d’affaires koweïtien de nationalité italienne, qui travaillait auparavant dans la société de Ben Laden et possède nombre de sociétés d’investissement à Panama, dont la Cosmo Building Materials Inc fondée en 1995, et une société holding, la Société nigériane de gestion des titres, outre quatre sociétés enregistrées à Panama entre 1992 et 1995.
Selon les registres suisses, l’Association islamique du Canton du Tessin est une organisation religieuse à but non lucratif qui a été fondée pour encourager la pratique religieuse et diffuser la conscience islamique, et aider les membres et les autres musulmans à accomplir leurs devoirs vis-à-vis d’eux-mêmes et de leurs familles, et cela en collaboration avec les autres associations islamiques. Elle est financée par des contributions obligatoires mensuelles des membres actifs et des autres, et par des dons. L’association est gérée par un Comité composé de cinq à sept membres fondateurs, et par d’autres instances administratives.
Des documents publiés par la presse montrent également que l’Association islamique de Canton avait en 2006 un budget de 414500 dollars américains.
- La Fondation euro-suisse Mithak
Elle a été fondée en avril 2010, dans le but de d’améliorer l’image des musulmans en Suisse, et les registres suisses n’indiquent pas la façon dont cette organisation est financée. Cependant, son budget pour 2009 mentionne que les fonds restants après déduction des frais d’activités atteignent la valeur de 192000 dollars. Les archives indiquent aussi que le conseil d’administration se compose de cinq membres au moins, outre les auditeurs et le conseil des curateurs.
- Le Centre socioculturel de Lausanne
Le Centre socioculturel de Lausanne (Centre culturel islamique de Lausanne) représente l’auxiliaire privilégié de l’organisation des Frères dans cette ville. Il a été créé en 2002, et dépend dans son financement des cotisations des membres, des dons, des dotations et autres investissements, selon les actes constitutifs de l’association en Suisse. Le but de cette association est la promotion culturelle, religieuse et sociale et la coopération avec d’autres organisations. Son directeur exécutif est Mohamed Karmous, et son trésorier Ahmed Ben Rahouma, d’origine tunisienne et de nationalité suisse.
- La Ligue des musulmans de Suisse
C’est une autre institution importante dépendant de l’organisation internationale des Frères musulmans. Fondée en 2006, elle dépend pour son financement des cotisations des membres, dont le nombre dépasse 500. Quant à l’Union islamique des enseignants, elle a été fondée en janvier 2010 par la personnalité frériste que l’on retrouve dans la plupart des organisations, Mohammad Karmouz, et avec l’aide de Abdallah al-Kandari, de nationalité koweïtienne. La Ligue contribue à défendre les droits syndicaux et professionnels, et prétend que ses sources de financement sont les cotisations des membres, bien que les rapports suisses affirment que ses liquidités atteignaient la valeur de 479000 dollars en 2009.
- La Ligue des organisations islamiques de Zurich
La Ligue des organisations islamiques de Zurich a été fondée en 1996 par un citoyen suisse d’origine égyptienne, Ismaïl Amin, et est considérée comme une institution frériste connue dans le pays et qui se dissimule derrière les activités de prédication et caritatives en prétendant que son financement provient des cotisations.
- La Fondation de la communauté islamique de Zurich :
Ismaïl Amin a également contribué, avec 23 personnalités du Groupe, dont Hassan Abou Youssef de nationalité suisse, Mohammad Ibrahim, l’autre associé de Youssef Nada, Mohammad Mansour et d’autres, à fonder en 1994 la Fondation de la communauté islamique de Zurich. Celle-ci prétend que ses revenus proviennent des dons des membres, mais les rapports de presse affirment que les liquidités financières de l’organisation se montaient en 2006 à 166000 dollars, outre 213000 francs suisses.
- La Fondation d’œuvres à rayonnement socioculturel :
Fondée au début de l’année 2010, elle a pour but la contribution à la vie culturelle, la facilitation de l’intégration des musulmans dans la société et l’échange culturel. C’est un organisme à but non lucratif selon les registres suisses.
Selon les rapports, ses liquidités financières se montent à 400’000 livres dollars. Elle est dirigée également par Mohamed Karmous et Nadia Karmous.
- L’Organisation caritative islamique internationale de Genève :
Elle appartient également au Groupe et a été fondée en 2001 en tant qu’association caritative visant à aider les nécessiteux. Son conseil d’administration se compose de 31 membres dont les plus connus sont Ghalib Himmat, Youssef al-Qaradawi et Zaghloul an-Naggar.
Le rôle des organisations médiatiques des Frères dans les manifestations en France
En outre, certains commentateurs considèrent que le danger du réseau frériste en Suisse ne s’arrête pas là, et que ces organisations ont agi de concert pour venger le fondateur de l’entité principale du groupe dans le pays, Saïd Ramadan, et cela en défendant son fils Tarek Ramadan impliqué dans des affaires de viols et incarcéré actuellement en France après que les autorités suisses eurent révélé ses méfaits. C’est pourquoi certains pensent que les éléments du Groupe ont ressenti un danger, et ont voulu attiser les dernières protestations en France connues sous le nom de « protestations des Gilets Jaunes ».
Certes, ces protestations étaient au début axées sur des revendications sociales et économiques, mais certains soutiennent que le Groupe a contribué à les attiser et à les orienter vers la violence, comme il l’a fait avec les révolutions de la nation arabe, transformées en guerres civiles encouragées par les Frères musulmans à travers leurs bras médiatiques.
Et suite au recours intensif de l’organisation à ses bras médiatiques, un site français, le G-Forum, suivi par d’autres sites français, a indiqué que la couverture médiatique des manifestations de France avait montré que le Groupe et ses chaînes comme al-Jazira suivaient la même méthode qu’ils avaient suivie avec les révolutions du Moyen-Orient, et cela en rediffusant certaines scènes provoquant la colère des gens, et en se focalisant dessus comme si c’était le seul aspect des événements, et en appelant les citoyens à y participer.
Ainsi, après l’expulsion d’éléments et de cadres du groupe des Frères en Egypte suite à la découverte de leur plan durant le régime du président Gamal Abdel Nasser, le groupe a commencé à créer des fiefs pour contrôler les musulmans d’Occident et former un nouveau front parallèle. Le Centre islamique de Genève a été l’un de ces fiefs les plus importants. Fondé par Saïd Ramadan (secrétaire de Hassan al-Banna et son gendre) au début des années soixante, il continue à offrir des services à la communauté musulmane et aux Frères de ce pays.
Sociétés et hommes d’affaires faisant partie des Frères
- Youssef Nada :
La branche des Frères en Suisse a été caractérisée par une croissance rapide, étant donné la prospérité économique de l’Etat et de ses sociétés d’investissement. C’est ainsi que l’organisation a cherché à se faire une place distinguée parmi elles, et cela par le biais de l’homme d’affaires égyptien de nationalité italienne Youssef Nada. En effet, la presse suisse a révélé que Youssef Nada avait enfreint l’interdiction de voyage que lui avaient imposée les Nations unies, en 2002 (après avoir été accusé par les autorités américaines d’utiliser la Banque At-Taqwa qu’il avait fondée pour financer le terrorisme), et il quitta l’Italie pour la Suisse, de façon à liquider les activités financières des sociétés fictives et des associations caritatives qu’il dirigeait au profit du Groupe dans le pays.
- Hassan Abou Youssef
Ce membre des Frères possède la société Stahel Hardmeyer AG in Nachlassliquidation fondée en 1997, avec un capital de 2 millions de francs suisses. Le commerce de textiles et de vêtements représente sa principale activité de façade. Autre société possédée par cet individu : BS Altena AG fondée en 2010 et active dans le domaine de l’immobilier. Le fait que des éléments des Frères possèdent des sociétés finançant secrètement le Groupe rend difficile la découverte des financements et l’identité des bénéficiaires.
Les sociétés du Groupe continuent de se répandre dans le pays, et représentent un moyen efficace pour utiliser les dons et les cotisations dans le financement des activités du Groupe.
- L’Association islamique du Canton du Tessin
L’Association islamique du Canton du Tessin (Comunita islamica nel Cantone Ticino) est l’une des associations caritatives les plus importantes du Groupe en Suisse. Fondée en 1992, le président de son conseil d’administration est Ali Ghalib Himmat (l’un des cadres des Frères en Europe d’origine syrienne), outre son adjoint égyptien Mohammad Mahmoud Abdel Muti, et le Français d’origine tunisienne Mohammad Karmouz, qui est l’une des personnalités éminentes des Frères en Europe, et les Libyens Sulayman Sulayman et Fahim al-Muhib, ainsi que Saad Abou Zayd Ibrahim, un Egyptien de nationalité italienne qui a quitté le Conseil d’administration en 2002. Il a été suivi en novembre 2003 par Ahmed Idriss Nasreddine, un homme d’affaires koweïtien de nationalité italienne, qui travaillait auparavant dans la société de Ben Laden et possède nombre de sociétés d’investissement à Panama, dont la Cosmo Building Materials Inc fondée en 1995, et une société holding, la Société nigériane de gestion des titres, outre quatre sociétés enregistrées à Panama entre 1992 et 1995.
Selon les registres suisses, l’Association islamique du Canton du Tessin est une organisation religieuse à but non lucratif qui a été fondée pour encourager la pratique religieuse et diffuser la conscience islamique, et aider les membres et les autres musulmans à accomplir leurs devoirs vis-à-vis d’eux-mêmes et de leurs familles, et cela en collaboration avec les autres associations islamiques. Elle est financée par des contributions obligatoires mensuelles des membres actifs et des autres, et par des dons. L’association est gérée par un Comité composé de cinq à sept membres fondateurs, et par d’autres instances administratives.
Des documents publiés par la presse montrent également que l’Association islamique de Canton avait en 2006 un budget de 414500 dollars américains.
- La Fondation euro-suisse Mithak
Elle a été fondée en avril 2010, dans le but de d’améliorer l’image des musulmans en Suisse, et les registres suisses n’indiquent pas la façon dont cette organisation est financée. Cependant, son budget pour 2009 mentionne que les fonds restants après déduction des frais d’activités atteignent la valeur de 192000 dollars. Les archives indiquent aussi que le conseil d’administration se compose de cinq membres au moins, outre les auditeurs et le conseil des curateurs.
- Le Centre socioculturel de Lausanne
Le Centre socioculturel de Lausanne (Centre culturel islamique de Lausanne) représente l’auxiliaire privilégié de l’organisation des Frères dans cette ville. Il a été créé en 2002, et dépend dans son financement des cotisations des membres, des dons, des dotations et autres investissements, selon les actes constitutifs de l’association en Suisse. Le but de cette association est la promotion culturelle, religieuse et sociale et la coopération avec d’autres organisations. Son directeur exécutif est Mohamed Karmous, et son trésorier Ahmed Ben Rahouma, d’origine tunisienne et de nationalité suisse.
- La Ligue des musulmans de Suisse
C’est une autre institution importante dépendant de l’organisation internationale des Frères musulmans. Fondée en 2006, elle dépend pour son financement des cotisations des membres, dont le nombre dépasse 500. Quant à l’Union islamique des enseignants, elle a été fondée en janvier 2010 par la personnalité frériste que l’on retrouve dans la plupart des organisations, Mohammad Karmouz, et avec l’aide de Abdallah al-Kandari, de nationalité koweïtienne. La Ligue contribue à défendre les droits syndicaux et professionnels, et prétend que ses sources de financement sont les cotisations des membres, bien que les rapports suisses affirment que ses liquidités atteignaient la valeur de 479000 dollars en 2009.
- La Ligue des organisations islamiques de Zurich
La Ligue des organisations islamiques de Zurich a été fondée en 1996 par un citoyen suisse d’origine égyptienne, Ismaïl Amin, et est considérée comme une institution frériste connue dans le pays et qui se dissimule derrière les activités de prédication et caritatives en prétendant que son financement provient des cotisations.
- La Fondation de la communauté islamique de Zurich :
Ismaïl Amin a également contribué, avec 23 personnalités du Groupe, dont Hassan Abou Youssef de nationalité suisse, Mohammad Ibrahim, l’autre associé de Youssef Nada, Mohammad Mansour et d’autres, à fonder en 1994 la Fondation de la communauté islamique de Zurich. Celle-ci prétend que ses revenus proviennent des dons des membres, mais les rapports de presse affirment que les liquidités financières de l’organisation se montaient en 2006 à 166000 dollars, outre 213000 francs suisses.
- La Fondation d’œuvres à rayonnement socioculturel :
Fondée au début de l’année 2010, elle a pour but la contribution à la vie culturelle, la facilitation de l’intégration des musulmans dans la société et l’échange culturel. C’est un organisme à but non lucratif selon les registres suisses.
Selon les rapports, ses liquidités financières se montent à 400’000 livres dollars. Elle est dirigée également par Mohamed Karmous et Nadia Karmous.
- L’Organisation caritative islamique internationale de Genève :
Elle appartient également au Groupe et a été fondée en 2001 en tant qu’association caritative visant à aider les nécessiteux. Son conseil d’administration se compose de 31 membres dont les plus connus sont Ghalib Himmat, Youssef al-Qaradawi et Zaghloul an-Naggar.
Le rôle des organisations médiatiques des Frères dans les manifestations en France
En outre, certains commentateurs considèrent que le danger du réseau frériste en Suisse ne s’arrête pas là, et que ces organisations ont agi de concert pour venger le fondateur de l’entité principale du groupe dans le pays, Saïd Ramadan, et cela en défendant son fils Tarek Ramadan impliqué dans des affaires de viols et incarcéré actuellement en France après que les autorités suisses eurent révélé ses méfaits. C’est pourquoi certains pensent que les éléments du Groupe ont ressenti un danger, et ont voulu attiser les dernières protestations en France connues sous le nom de « protestations des Gilets Jaunes ».
Certes, ces protestations étaient au début axées sur des revendications sociales et économiques, mais certains soutiennent que le Groupe a contribué à les attiser et à les orienter vers la violence, comme il l’a fait avec les révolutions de la nation arabe, transformées en guerres civiles encouragées par les Frères musulmans à travers leurs bras médiatiques.
Et suite au recours intensif de l’organisation à ses bras médiatiques, un site français, le G-Forum, suivi par d’autres sites français, a indiqué que la couverture médiatique des manifestations de France avait montré que le Groupe et ses chaînes comme al-Jazira suivaient la même méthode qu’ils avaient suivie avec les révolutions du Moyen-Orient, et cela en rediffusant certaines scènes provoquant la colère des gens, et en se focalisant dessus comme si c’était le seul aspect des événements, et en appelant les citoyens à y participer.