Publié par CEMO Centre - Paris
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Le sommet de Pologne… un clou dans le cercueil des transgressions iraniennes

samedi 26/janvier/2019 - 01:15
La Reference
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Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a annoncé le 11 janvier dernier la volonté de son pays d’organiser un sommet international les 13 et 14 février abordant les principaux problèmes du Moyen-Orient, et à leur tête la menace iranienne dans la région.

La raison essentielle de cette décision est la menace que représente l’Iran pour les intérêts américains au Moyen-Orient. Ces intérêts consistent essentiellement en la sécurité de l’acheminement des approvisionnements en matières premières et le maintien de relations privilégiées avec ses principaux alliés et leur protection contre les menaces extérieures. Or, l’Iran a menacé plus d’une fois de fermer les détroits d’Ormuz et de Bab al-Mandeb et d’empêcher ainsi l’acheminement du pétrole.

D’autre part, les activités balistiques de l’Iran ont influé négativement sur ses relations avec les pays de l’Union européenne, qui étaient sur le point de préparer un mécanisme pour faciliter les transactions avec les banques iraniennes.

C’est ainsi que la France et la Grande-Bretagne ont soumis au Conseil de sécurité de l’Onu une demande d’examen des essais de missiles iraniens, et le ministre britannique des Affaires étrangères Jeremy Hunt a considéré que ces expériences représentaient une menace et étaient contraires à la résolution 2231 des Nations unies.

Enfin, suite à une série d’assassinats d’opposants iraniens en Hollande, en France et au Danemark, l’Union européenne a imposé le 8 janvier dernier de nouvelles sanctions à l’Iran comprenant le gel d’avoirs appartenant à des éléments des services de renseignements iraniens.

Quant à l’accueil par la Pologne du sommet américain, il a provoqué la colère de l’Iran, et le vice-président et président de

l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran, Ali Akbar Salehi, a fait allusion à la capacité de l’Iran de reprendre l’enrichissement de l’uranium à 20% en l’espace de 3 à 4 jours seulement s’il le voulait.

D’autre part, le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué le chargé d’affaires de l’ambassade de Pologne à Téhéran, pour lui faire part de la protestation de l’Iran contre le sommet américain, exigeant même un dédommagement au cas où Varsovie ne revenait pas sur sa décision.

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