Guerre par procuration… des groupes terroristes combattent les Kurdes de Syrie sur ordre d’Erdogan
Dans le cadre des politiques coloniales d’Erdogan par lesquelles il vise à occuper des parties du nord de la Syrie, à exterminer la minorité kurde, et à liquider totalement les unités de protection du peuple, le régime turc a recouru à une nouvelle ruse qui lui permet de réaliser ses ambitions sans participer directement à des opérations militaires sur le territoire syrien.
Il s’agit pour Erdogan d’utiliser les combattants de l’Organisation Tahrir ach-Cham (groupe terroriste du gouvernorat d’Edleb au nord de la Syrie) et nombre d’éléments des autres organisations terroristes pour mener une guerre par procuration contre la minorité kurde présente dans le nord de la Syrie.
Selon Sky News Arabia, l’Organisation Tahrir ach-Cham, qui dépend d’al-Qaïda, a annoncé son soutien à l’attaque turque contre les combattants kurdes, ce qui confirme le lien étroit entre les deux parties.
De son côté, le chef de Tahrir ach-Cham Abou Mohammad al-Julani a déclaré : « Nous considérons le Parti des Travailleurs du Kurdistan comme un ennemi de cette révolution, et il contrôle des zones où habitent un grand nombre d’Arabes sunnites ».
Concernant la détermination de la Turquie de mener une attaque dans les régions de l’est de l’Euphrate, il a dit : « Nous considérons qu’il est nécessaire de liquider le Parti des Travailleurs du Kurdistan, et il est impossible que ce soit nous qui entravions un tel travail ».
Quant au président turc, il cherche à réaliser ses ambitions sur le territoire syrien, en menaçant la minorité kurde dans le nord de la Syrie de l’imminence d’une attaque militaire visant à prendre le contrôle des zones d’influence des Forces démocratiques syriennes (FDS) et des Unités de protection du peuple kurde qui sont la composante essentielle de ces Forces.
Notons que la décision du président américain Trump, le mois dernier, de retirer ses forces qui soutenaient les FDS a fait craindre aux Kurdes que cette décision ne permette à Ankara de mettre ses menaces à exécution.