Le Venezuela ouvre ses mines d’or au Hizbollah libanais
Au moment où le gouvernement vénézuélien est accusé de coopérer avec le Hizbollah libanais, le député de l’opposition vénézuélienne Américo de Gracia a révélé que le gouvernement de son pays avait permis au groupe extrémiste d’exploiter les mines d’or pour financer ses activités.
Le député a affirmé que le projet national lancé par l’Etat sous le nom « Arc minier » (AMO) est contrôlé par les milices du Hizbollah libanais, qui possède deux mines dans ce pays.
Gracia a indiqué que le groupe ne se contentait pas de faire le trafic de drogues avec les gangs d’Amérique latine pour financer ses activités, mais qu’il possédait deux mines parmi les plus grandes du projet, dont l’une se situe au sud de l’Etat de Bolivar, et l’autre au centre de l’Etat. Il est aidé dans ses prospections par l’Armée de libération nationale ELN, qui est un gang armé actif en Colombie depuis 1964.
En outre, le député indique que les deux groupes terroristes contrôlent l’or, les diamants et les autres métaux précieux de la région, avant de les transférer vers un autre associé en Afrique du Sud, pour exploiter le vide sécuritaire dans les pays africains.
Le député de l’opposition considère ainsi que les richesses de son pays sont pillées par des groupes extrémistes soutenus par des Etats qui profitent de la faiblesse du régime politique vénézuélien, indiquant que ce sont le gouvernement actuel et le précédent (celui du président Hugo Chavez) qui ont encouragé la présence de l’Iran et du Hizbollah dans la région, ce qui a coûté cher à l’Etat économiquement et politiquement.
Ces accusations coïncident avec le désir des Etats-Unis d’inscrire le Venezuela sur la liste du terrorisme du fait de ses relations étroites avec Téhéran et les milices armées du Hizbollah, et des membres du Congrès ont demandé le 20 novembre 2018 l’imposition de sanctions et d’un embargo économique à ce pays du fait de ces liens suspects.