Une cargaison d’armes révèle le rôle du Qatar visant à cibler la coalition au Yémen
mercredi 23/janvier/2019 - 01:48
Une nouvelle preuve de l’implication du régime qatari dans le soutien au chaos et au terrorisme au Yémen, et de ses tentatives de nuire aux efforts de la coalition visant à garantir la stabilité des régions libérées a été fournie lorsque les forces de sécurité yéménites ont saisi dans le gouvernorat de Mahara à l’est du pays une cargaison d’armes destinées à l’ex-sous-gouverneur de Mahara, Ali Salim al-Harizi, l’homme du Qatar dans ce gouvernorat, chargé de son sabotage.
Les forces de sécurité ont ainsi saisi trois véhicules de type Pick Up appartenant à des habitants du gouvernorat de Mahara, chargés d’armes (Kalachnikovs, RPG) destinées à l’homme du Qatar dans le gouvernorat, Ali Salim al-Harizi.
Les enquêtes des forces de sécurité yéménites ont expliqué que ces armes provenaient du Qatar et qu’elles étaient assemblées dans la ville de Salala du sultanat d’Omar, et qu’al-Harizi travaillait en coordination avec un individu qatari d’origine yéménite (dont l’identité n’a pas été révélée jusqu’à maintenant) sur la question des armes.
Certains rapports yéménites ont révélé les activités suspectes d’al-Harizi, l’un des agents de l’Iran et du Qatar, qui cherche à provoquer le chaos et les rébellions à l’intérieur du pays, pour transformer à nouveau le Yémen en champ de bataille et en particulier Mahara, et faire tomber les régimes qui lui présentent des aides.
Des sources yéménites ont annoncé la tenue d’une réunion entre al-Harizi, un officier des renseignements qataris, et des personnalités iraniennes, pour tramer des complots et chercher à faire chuter la coalition arabe, qui tente par tous les moyens de chasser les Iraniens et les Qataris (alliés des Houthis) du pays.
Les sources ont affirmé que le chef des milices houthies soutenues par l’Iran, Abdel Malik al-Houthi, a rencontré al-Harizi et un groupe d’Iraniens et de Qataris, et qu’ils se sont mis d’accord pour provoquer le chaos à al-Mahara, en suscitant des manifestations dans le pays pour condamner la présence de la coalition.
Quant à l’homme de médias yéménite Anis Mansour, il a révélé sur son compte Tweeter la tenue d’une rencontre entre un agent de renseignements qatari et des personnalités iraniennes, d’une part, et al-Harizi, d’autre part, pour exécuter le plan de déstabilisation et mettre en difficulté la coalition à al-Mahara.
Mansour a ajouté : « Al-Harizi jouit d’un soutien matériel et médiatique important pour semer le désordre à al-Mahara, qui représente un point stratégique important dans la sécurité nationale yéménite ».
Quant au cadre du Parti du Congrès général du peuple yéménite, Kamel al-Khoudani, il a affirmé que les plans du Qatar, de l’Iran et des milices houthies continuaient à viser le Yémen et les zones libérées, indiquant que la volonté de l’Iran et du Qatar d’encourager les protestations à al-Mahara visait à plonger le gouvernorat dans le chaos et les conflits internes, et mettre en difficulté le gouvernement yéménite et les forces de la coalition, de façon à diminuer la pression sur les milices houthies sur les lignes de confrontation.
Et il a ajouté dans un entretien exclusif avec al-Marga’ que l’Iran et le Qatar soutenaient le plan visant à provoquer le chaos dans le gouvernorat d’al-Mahara pour donner l’impression que ses habitants refusent les forces de la coalition, indiquant que les autorités yéménites avaient réussi, avec le soutien de la coalition arabe, à sécuriser les frontières avec le sultanat d’Oman, ainsi que la côte de le mer d’Oman.
Et al-Khoudani a expliqué qu’al-Mahara est situé sur une bande côtière de la Mer d’Oman longue de 500 km, ce qui permet à l’Iran et au Qatar de faire entrer clandestinement des armes et des combattants pour les Houthis, qui souffrent de pertes énormes sur les différents fronts.
Et de poursuivre que certaines forces yéménites à al-Mahara ont des liens avec le Qatar et l’Iran, et oeuvrent à faire passer des armes aux Houthis, tout en prenant la présence des forces de la coalition comme prétexte pour susciter le chaos dans le gouvernorat.
Et il a affirmé qu’il fallait traiter de façon plus intelligente avec les allégations de sabotage d’al-Mahara, de façon à ne pas répéter les erreurs du passé qui avaient conduit à la tombée du Yémen entre les mains des milices houthies cléricales.