Par l’envoi de visiteurs de l’aube et les meurtres… Un rapport passe en revue les méthodes de répression contre les manifestants iraniens
La résistance iranienne a recensé quatre moyens utilisés par les forces des Gardiens de la révolution, les services de renseignements et de sécurité pour réprimer les manifestations et la révolution populaire contre le régime du guide Ali Khamenei : arrestations nocturnes, meurtres, tortures et faux procès.
C’est ainsi que lors des manifestations à grande échelle de janvier 2017, entre 6000 et 8000 personnes ont été arrêtées lors d’assauts nocturnes contre leurs domiciles. Cela a été le cas lors des protestations des agriculteurs d’Ispahan le 14 avril 2018, ou des travailleurs du Groupe national de l’acier à al-Ahwaz.
Autre moyen utilisé par le régime d’Ali Khamenei : les meurtres dans les prisons présentés comme des « suicides ». C’est ainsi qu’en 2018, au moins 24 personnes, pour la plupart des prisonniers politiques, sont mortes en prison sous la torture ou dans des conditions obscures, leur mort ayant été présentée comme un suicide.
Il faut mentionner également les fausses accusations servant de prétexte pour jeter les opposants politiques en prison et les soumettre à des conditions de détention insupportables.
Par ailleurs, les prisonniers malades ne sont pas soignés dans des hôpitaux et des centres de soins, et doivent rester ainsi à attendre la mort. D’autre part, les points de vente de nourriture sont limités ou interdits à l’intérieur des prisons, et en hiver, les radiateurs restent éteints et l’eau chaude est interdite.
L’opposante iranienne vivant à l’étranger Maryam Radjavi a dit dans un message à l’occasion du nouvel an : « Aujourd’hui, on assiste à la barbarie de la répression, du pillage, de la haine et de la cruauté, que l’on appelle régime du « wilayat al-faqih », mais la force immense du peuple assoiffé de liberté permettra de tourner cette page sombre de l’histoire de l’Iran et du monde »